Claude Dusseau, né le à Sarcelles, est un joueur puis entraîneur français de football.
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Claude Dusseau | ||
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Biographie | ||
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Nom | Claude Alphonse Dusseau | |
Nationalité | ![]() |
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Naissance | (83 ans) Sarcelles (Seine-et-Oise) |
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Période pro. | 1956-1973 | |
Poste | Milieu de terrain puis entraîneur | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
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Parcours senior1 | ||
Années | Club | |
1956-1960 | ![]() |
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1960-1961 | ![]() |
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1961-1963 | ![]() |
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1963-1969 | ![]() |
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1969-1973 | ![]() |
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Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
1969-1973 | ![]() |
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1973-1974 | ![]() |
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1974-1977 | ![]() |
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1979-1982 | ![]() |
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1982-1984 | ![]() |
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1988-2004 | ![]() |
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1 Compétitions officielles nationales et internationales. Dernière mise à jour : 13 juillet 2019 |
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Né le à Sarcelles (Seine-et-Oise), Claude Dusseau prend sa première licence de football à quatorze ans à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne)[1].
Il commence sa carrière de joueur au Cercle athlétique de Montreuil (1956-1960), puis rejoint Racing Club de Paris (1960-1961), avant d'aller au Cercle athlétique de Paris (1961-1963) et de retourner au Cercle athlétique de Montreuil (1963-1969). De 1969 à 1973, il est entraîneur/joueur de l'US Melun[1].
En 1973, il devient l'entraîneur du Paris FC durant une saison, avant de revenir à l'US Melun (1974-1977 et 1979-1982), puis d'aller entraîner le Stade français (1982-1984)[1].
Ensuite, il intègre la fédération française de football (FFF) et devient directeur de l'INF Vichy puis de l'INF Clairefontaine[1]. Il exerce le métier de formateur de jeunes joueurs âgés de 13 à 16 ans[2]. Il a vu éclore de futurs footballeurs professionnels comme Jérôme Rothen[3], William Gallas, Nicolas Anelka ou encore Thierry Henry[4]. De 1999 à 2002, il devient connu du grand public grâce au documentaire de Bruno Sevaistre pour Canal+ intitulé À la Clairefontaine. Il y forme de jeunes joueurs issus de la génération 1986 notamment Abou Diaby, Geoffrey Jourdren, Ricardo Faty, Sébastien Bassong ou encore Hatem Ben Arfa (1987)[5],[6].
En 2004, il déclare « très souvent, nos meilleures recrues sont d'ascendance antillaise ou africaine », en citant Thierry Henry, William Gallas et Louis Saha, sélectionnés avec l'équipe de France pour jouer l'Euro 2004[7]. En novembre 2004, il reçoit des mains de Jean-François Lamour, ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative, le grade de chevalier de l'ordre national du Mérite[8].
L'année suivante, après près de vingt ans passé à la fédération française de football, il est « dans l'obligation de partir en retraite ! Je regrette vraiment de ne pas avoir pu continuer, c'était donc difficile de partir »[9].
Au sujet de la double nationalité au football des joueurs, il déclare en 2011 que c'est un « faux problème » et que « peu de joueurs auraient été en équipe de France ». Il ajoute qu'on « ne peut pas reprocher à de jeunes joueurs de vouloir faire une Coupe du monde (2002) comme l'a fait Selim Benachour avec la Tunisie, il y a quelques années »[10].
Depuis sa retraite, il participe à divers événements du football professionnel[11] ou amateur[9],[12],[13]. Il devient aussi l'un des créateurs de l'Académie du football japonais (appelé le « Clairefontaine japonais »), qui fut détruit lors de l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011[14],[15],[16].
Claude Dusseau suit également de près les performances de ses anciens joueurs en leur donnant des conseils[17].