Yann Bonato, né le à Cannes, est un ancien joueur français de basket-ball, qui évoluait au poste d'ailier. Il est le fils de Jean-Claude Bonato lui aussi international français de basket-ball.
Ne doit pas être confondu avec Yoann Bonato.
Après avoir appris le basket à Antibes, il part à l'âge de 16 ans aux États-Unis où il passe par le lycée et la NCAA, jouant avec les Rams de Virginia Commonwealth University.
Lors de l'Euro 1995, il se met en valeur. Il marque notamment les esprits lors du quart de finale contre la Yougoslavie : l'équipe de France est effondrée par la blessure du précieux Jim Bilba en début de match, Bonato refuse de baisser les bras et inscrit 38 points contre la meilleure équipe d'Europe de l'époque mais n'empêche pas son équipe de s'incliner lourdement ; il termine 3e meilleur marqueur de la compétition (21.7 points par match) et troisième à l'élection du meilleur joueur derrière les Lituaniens Arvydas Sabonis et Šarūnas Marčiulionis.
Son tempérament entier lui vaut d'être écarté du groupe France à la suite d'une brouille avec Michel Gomez[réf. nécessaire], le sélectionneur d'alors. Lors de l'Euro 1999, le sélectionneur Jean-Pierre de Vincenzi décide de ne pas le sélectionner bien que Bonato soit le leader offensif de l'équipe de France depuis quelques années. Il préfère s'appuyer sur un groupe au détriment de certaines fortes personnalités, Bonato acceptant mal un temps de jeu limité, surtout en faveur du très médiatisé Tariq Abdul-Wahad, premier français en NBA[1].
Il est l'un des meilleurs joueurs du championnat de France et dispute l'Euroligue avec le CSP Limoges entre 1995 et 1997.
Il décide alors de tenter sa chance sur le circuit européen et signe un contrat avec le Scavolini Pesaro sous les ordres de Duško Vujošević, l'entraîneur du CSP Limoges en 2016. Ayant du mal à s'exprimer au sein d'un collectif bien huilé, et peut-être mal exploité, il traverse une période difficile durant laquelle les fans italiens n'hésitent pas à exprimer vertement leur mécontentement à son encontre.
Il trouve néanmoins assez de ressources pour rebondir l'année suivante dans la même ligue italienne avec le Reggio Emilia où il est un atout majeur, terminant joueur le plus adroit à 2 points du championnat (66,83 %), fait rare pour un ailier marqueur.
Après un passage en Italie, il revient à Limoges en 1999. Malgré les difficultés financières du club à cette époque, l'équipe réussit un triplé : Coupe de France, Championnat de France et coupe Korać notamment en compagnie de l'arrière américain Marcus Brown et de Frédéric Weis[2],[3]. L'attitude exemplaire de Bonato, lors de cette période difficile du club, lui vaut le surnom de "Capitain Flam" donné par les supporteurs[4].
Cette année-là, il participe à l'aventure des Jeux olympiques où l'équipe de France va en finale. Malheureusement pour lui, l'aventure se termine dans son cas en quart de finale contre le Canada sur une blessure.
Après la rétrogradation du club pour des raisons administratives, il rejoint l'ASVEL qu'il aidera fortement à obtenir un titre de champion de France attendu depuis 21 ans. Revenu en 2004 au CSP pour aider le club, il termine sa carrière en à la suite d'une mononucléose.
Il est surnommé « La Liane »[4].
Lors de la rentrée 2017, il s'inscrit à la formation de manager général de club sportif dispensée par le Centre de droit et d'économie du sport de Limoges[5].
Il est marié et a 2 enfants : Chiara et Tom. Il est aujourd'hui opticien, gérant une société regroupant quatre magasins d’optique à Limoges.