Ernest Victor Meyer est un cavalier français né le à Saumur, mort le à Givry (Saône-et-Loire). Il obtient la médaille d'argent dans le saut d'obstacles par équipe aux Jeux olympiques de 1912, à Stockholm.
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Ernest Meyer
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Discipline | saut d'obstacles (CSO) et concours complet d'équitation (CCE) |
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Nationalité | ![]() |
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Naissance | |||||||||
Lieu | Saumur | ||||||||
Décès | (à 54 ans) | ||||||||
Lieu | Givry (Saône-et-Loire) | ||||||||
Taille | 1,72 m[1] | ||||||||
Monture | |||||||||
• Ursule (saut d'obstacles individuel) • Allons-y (saut d'obstacles par équipe et concours complet)[2] |
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Palmarès | |||||||||
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Il naît le à Saumur, de Victor Meyer, professeur de musique, et d'Hermine Émérance Brindeau[3].
Il s'engage le au 12e régiment de cuirassiers[4]. En 1887, il est affecté en tant que sous-lieutenant au 2e régiment de spahis[1]. Il va servir plus de dix ans durant en Algérie[5]. En 1891, il est nommé lieutenant[1].
Il quitte l'Algérie en 1898[5]. L'année suivante, il épouse Anne Louise Amélie Clerget[3]. En 1900, il est nommé capitaine, et fait chevalier de la Légion d'honneur[6]. En 1912, il est nommé commandant major et affecté au 3e régiment de dragons[7].
Il participe aux épreuves d'équitation aux Jeux olympiques d'été de 1912 à Stockholm. Aux côtés de Jacques Cariou, de Pierre Dufour d'Astafort et de Gaston Seigner, il remporte avec Allons-y la médaille d'argent en saut d'obstacles par équipe. En concours complet, toujours avec Allons-y, il se classe quatrième à l'épreuve par équipe et douzième à l'épreuve individuelle[2].
Il devient chef d’escadron en 1914, puis lieutenant-colonel en 1915[7]. En 1916, il est fait officier de la Légion d'honneur[8].
Il passe alors, à sa demande[9], dans l'infanterie. Il est affecté au 27e régiment d'infanterie territoriale, puis en 1917 au 59e régiment d'infanterie. Il est blessé à l'épaule par un éclat d'obus. Nommé colonel, il prend le commandement du 23e régiment d’infanterie[7].
Blessé en service commandé, il est amputé d'une jambe le . L'infection générale provoque une ostéomyélite[7]. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur le [10]. Il meurt le à Givry, en Saône-et-Loire[11]. Le , il est déclaré « mort pour la France »[7].
(en) Erik Bervall, The Official Report of the Olympic Games of Stockholm 1912, sur library.la84.org, Stockholm, Wahlström & Widstrand, 1913, p. 564-615.