Georges Turlier, né le à Saint-Hilaire-Fontaine (Nièvre), est un ancien sportif français champion olympique de canoë biplace en course en ligne sur 10 000 mètres en 1952 à Helsinki et champion du monde de descente de rivière en 1959 à Treignac (Corrèze) sur la Vézère.
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Né le à Saint-Hilaire-Fontaine dans la Nièvre, il a toujours vécu "les pieds dans l'eau", son grand-père étant marinier et son père dragueur de Loire[1]. Il apprend le métier de menuisier tout en pratiquant le canoë et le rugby à l'Union sportive nivernaise. En 1949, avec Jean Laudet et une partie de son équipe de rugby, il est champion de France de C10. Il devance alors l'appel pour retrouver Jean au bataillon de Joinville sous la férule de Georges Dransart.
Ils sont tous les deux champions olympiques à Helsinki le . Après les Jeux Georges enseigne l'éducation physique au lycée Lavoisier[2] puis les activités nautiques à l'Union nautique de France avant de le faire à l'UCPA où il assume divers postes et missions sous l'autorité de Guido Magnone.
En 1959 il gagne les 1° championnats du Monde de descente sur la Vézère en équipage avec Georges Dransart et est encore présent avec un autre nivernais, Michel Picard, à Rome en 1960 où ils ne récupèrent leur embarcation que la veille de leur série qu'ils remportent néanmoins. Mais en finale les cale-pieds de leur bateau cèdent lors de l'emballement alors qu'ils disputent la première place. Georges conclut : "Mais c'est ça aussi le sport"[1].
Aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinki (Finlande) :
Aux premiers Championnats du monde de descente organisés en 1959 sur la Vézère à Treignac :
Il participe encore l'année suivante aux Jeux de Rome en C2 1 000 mètres avec Michel Picard, terminant à la huitième place[3] à la suite d'un incident technique[1].
Après sa carrière sportive Georges Turlier intègre l'Union nautique France (UNF) puis l'Union des centres de plein air (UCPA) avant d'assurer la direction de la base de loisir des Dranses à Thonon-les-Bains puis celle du foyer de ski de fond du col des Moises à Habère-Poche où il réside depuis son départ en retraite, pratiquant le VTT, le ski de fond ... et la "chasse aux champignons"[1].
La performance d'Helsinki est saluée par le tirage d'un timbre (valeur faciale 40 francs).
Longtemps oublié Georges Turlier est :
Région Bourgogne-Franche-Comté (coord. Ludivine Jacquinot), Sport de haut niveau de Bourgogne, Dijon, 2016