Henri Oreiller, né le à Paris et mort le à Paris, est un skieur alpin français, champion olympique de descente et de combiné en 1948 à Saint-Moritz. Il est le premier champion olympique de ski français. Pilote automobile après son retrait des pistes, il décède à 36 ans à la suite d'un accident de course.
Pour les articles homonymes, voir Oreiller (homonymie).
Henri Oreiller
Henri Oreiller
Contexte général
Sport
Ski alpin sport automobile
Biographie
Nom dans la langue maternelle
Henri Jean Oreiller
Nationalité sportive
France
Nationalité
France
Naissance
Lieu de naissance
Paris 12e (France)
Décès
(à 36 ans)
Lieu de décès
Paris 14e (France)
Palmarès
Médailles obtenues
Compétition
Or
Arg.
Bro.
Ski alpin aux Jeux olympiques
2
-
1
Championnats du monde
2
1
Champ. de France des rallyes
1
-
-
modifier
Biographie
Ses parents, Léon Oreiller, originaire de Rhêmes-Notre-Dame (Val d'Aoste), et Marguerite Favre, originaire de Val-d'Isère (Savoie), vivent à Paris et vont en vacances à Val-d'Isère pour faire les foins et séjourner chez Armante Favre, la sœur de Marguerite, qui tenait le café Favre dans le vieux village. Henri est venu vivre chez sa tante Armante à l'âge de 6 ans.
Ses parents quittent Paris en 1940 avant le début de la guerre et viennent tenir le café avec Armante. Léon fait office de coiffeur. Ils achètent quelques vaches. Puis Léon entre à la STVI (Société des Téléphériques de Val-d'Isère) avec entre autres, Jules Costa. Pendant la guerre, il fait le pain avec Gaston Moris. M. et Mme Oreiller ouvrent un magasin de sport sur le front de neige en 1948, puis une boulangerie en face de l'école primaire.
Henri Oreiller a toujours été un skieur audacieux, qui enfant et adolescent s'entrainait seul à Val-d'Isère. Il fut champion de Savoie puis champion de France. Il est toujours resté très attaché au village de son enfance, envoyant des cartes postales à chaque course à l'abbé Charvin, curé du village, Charles Diebold et au docteur Frédéric Petri, qui fut président du club des sports et maire de la commune, et qui l'emmenait souvent en course avec sa Bugatti. Il se marie à Val-d'Isère le avec Gisèle Léger de Voiron[1].
Surnommé le Parisien de Val d'Isère ou le Fou descendant, il devient le premier champion olympique de descente en 1948 à Saint-Moritz avec la marge record de 4s1 sur son dauphin.
Héros des Jeux olympiques de 1948, il remporte également la médaille d'or du combiné et la médaille de bronze dans le slalom spécial.
Passionné de vitesse, Henri Oreiller abandonne le ski alpin en 1952 pour se consacrer à la course automobile. Il trouve la mort le à la suite d'une sortie de route sur l'autodrome de Linas-Montlhéry lors des coupes du Salon au volant d'une Ferrari 250 GTO, son décès est prononcé à Paris. Il avait 36 ans. Son nom est ultérieurement donné à un challenge annuel, celui du Meilleur pilote de montagne.
À sa sépulture à Val-d'Isère, où il repose au côté de son épouse, des témoignages innombrables sont parvenus du monde entier tant il était admiré: des États-Unis, du Japon, d'Australie, etc. Il lui reste à Val d'Isère une famille proche et il a également de la famille plus éloignée à Lyon et dans les environs. Une piste rouge de Val d'Isère arrivant à La Daille est baptisée "OK" pour Oreiller Killy en hommage à ces deux formidables descendeurs.
Palmarès
Jeux olympiques d'hiver
Article détaillé: Jeux olympiques d'hiver.
Épreuve / Édition
Descente
Slalom géant
Slalom
Combiné
JO 1948 Saint-Moritz
Or
Bronze
Or
JO 1952 Oslo
14e
16e
—
Légende:
: première place, médaille d'or
: deuxième place, médaille d'argent
: troisième place, médaille de bronze
: pas d'épreuve
—: Non disputée par Henri Oreiller
Championnats du monde
Article détaillé: Championnats du monde de ski alpin.
Épreuve / Édition
Descente
Slalom géant
Slalom
Combiné
JO 1948 Saint-Moritz
Or
Bronze
Or
Mondiaux 1950 Aspen
4e
JO 1952 Oslo
14e
16e
—
Légende:
: première place, médaille d'or
: deuxième place, médaille d'argent
: troisième place, médaille de bronze
: pas d'épreuve
—: Non disputée par Henri Oreiller
Arlberg-Kandahar
Article détaillé: Arlberg-Kandahar.
Meilleur résultat: 2e place dans les slaloms 1947 à Mürren et 1950 à Mürren
Championnats de France
Article détaillé: Championnats de France de ski alpin.
Champion de France de Slalom spécial en 1947
Champion de France du Combiné en 1948
Autres en ski alpin
Vainqueur de la Coupe Harriman aux États-Unis en s'adjugeant à la fois la descente, le slalom et le combiné
Course automobile
Article détaillé: Course automobile.
Après des participations épisodiques comme copilote puis comme pilote amateur de 1949 à 1956, sa véritable carrière s'étale de 1957 (rallye Mont-Blanc-Iseran) à 1962 (coupe du Salon)[2].
Titre:
Champion de France en catégorie tourisme en 1959 (copilotes Marbaque et le Dr Yves Auriacombe, lui-même responsable de la course de côte du Mont-Dore);
Victoires:
Catégorie Tourisme amélioré au Rallye du Mont-Blanc en 1957 (sur Alfa Romeo)[3];
Tour de France automobile en 1959 remporté à l'indice de performance (sur Alfa Romeo Giulietta);
Grand Prix de Bruxelles (course GT 1.3L. + T et 3L.) en 1961 (sur Alfa Romeo Giulietta);
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии