Just Fontaine (prononcé en français : [ʒyst fɔ̃.tɛn]), né le à Marrakech sous le Protectorat français du Maroc, est un joueur international, entraîneur de football et entrepreneur français.
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Just Fontaine | ||
![]() Just Fontaine en 2016 | ||
Biographie | ||
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Nom | Just Louis Fontaine[1] | |
Nationalité | ![]() |
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Naissance | (89 ans) Marrakech (Protectorat français du Maroc) |
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Taille | 1,74 m (5′ 9″) | |
Période pro. | 1950-1962 | |
Poste | Attaquant puis entraîneur | |
Pied fort | Droit | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1947-1950 | ![]() |
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Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | |
1950-1953 | ![]() | |
1953-1956 | ![]() | |
1956-1962 | ![]() | 152 (145) |
1950-1962 | Total | 283 (259) |
Sélections en équipe nationale2 | ||
Années | Équipe | |
1953-1956 | ![]() | |
1952 | ![]() | |
1954 | ![]() | |
1953-1960 | ![]() | |
Équipes entraînées | ||
Années | Équipe | Stats |
1967 | ![]() |
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1968-1969 | ![]() |
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1973-1976 | ![]() | |
1978-1979 | ![]() |
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1979-1981 | ![]() |
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1 Compétitions officielles nationales et internationales. 2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris). |
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Avant-centre emblématique des années 1950, Just Fontaine dit Justo, est considéré comme l'un des plus grands joueurs français de l'histoire du football. Révélé à l'USM de Casablanca, au Maroc, puis à l'OGC Nice, il connaît l'apogée de sa carrière au Stade de Reims, où il joue de 1956 à 1962, avec lequel il atteint la finale de la Coupe des clubs champions européens en 1959 et dont il finit meilleur buteur de la compétition.
Sélectionné à 21 reprises en équipe de France, Just Fontaine s'illustre principalement au niveau international lors de la Coupe du monde de 1958 où la France finit 3e et où il termine meilleur buteur de la compétition avec 13 buts (record jamais égalé sur une seule édition). Il est à ce titre le quatrième meilleur buteur de tous les temps en Coupe du monde derrière Miroslav Klose (16 buts), Ronaldo (15 buts) et Gerd Müller (14 buts)[2]. Sa carrière internationale prend fin prématurément à cause d'une blessure récurrente à quelques mois du premier Championnat d'Europe de football en 1960.
Il fait partie de la FIFA 100, une liste des plus grands footballeurs vivants, publiée en 2004 pour le centenaire de la Fédération internationale de football association (FIFA), signée par Pelé, est nommé parmi les meilleurs footballeurs européens à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'Union des associations européennes de football (UEFA) en 2004 et se classe 3e au Ballon d'or 1958.
Après sa retraite de joueur, Fontaine passe ses diplômes d’entraîneur puis devient le sélectionneur de l'équipe de France en 1967 mais est remplacé après deux défaites en matchs amicaux[3]. En 1973, il devient l'entraineur du Paris Saint-Germain, le faisant monter en 1re division en 1974. Il entraîne ensuite le Toulouse Football Club durant la saison 1978-79 et de 1979 à 1981, il est sélectionneur de l'équipe du Maroc de football qui se classe à la troisième place lors de la CAN 1980 au Nigeria mais victime d'un accident de la route, il cède le temps de la compétition son poste de sélectionneur à Mohamed Jabrane et Hamadi Hamidouch[4],[5].
Just Louis Fontaine[1], dit Justo, est né à Marrakech dans le quartier de Guéliz au Maroc au temps du protectorat français, d'un père français, Delphin Louis Martin Fontaine (1900-1976), fonctionnaire à la Régie des tabacs et d'une mère espagnole, Marie Dolorès Ortega (1908-1997) qui s'occupe des sept enfants du couple[6]. Just Fontaine doit son surnom Justo à sa mère[7],[8]. Il joue au football au club de l'AS Marrakech en cadet et junior. Ses idoles sont Larbi Ben Barek, et Mario Zatelli. Il étudie au Lycée Lyautey de Marrakech mais est renvoyé puis passe son bac à Casablanca.[réf. nécessaire]
C'est à l'US marocaine de Casablanca qu'il fait ses débuts professionnels de 1950 à 1953.
Repéré par Mario Zatelli, Just Fontaine est recruté par l'OGC Nice. Les événements d'Algérie font qu'il effectue 30 mois de service militaire au Bataillon de Joinville, où il est capitaine de la sélection Française qui se qualifie pour la Coupe du monde de football militaire de 1957 en Argentine. Il sera libéré six mois avant la phase finale et ne participera pas à l’aventure de ses camarades qui deviendront Champions du Monde en 1956[9]. Au Bataillon de Joinville, il y dispute des matchs de rugby à XIII, et s'entraine avec les treizistes avec lesquels il fait des concours de tirs au but[10]. Il est sélectionné avec l'équipe de France le , il marque trois buts contre le Luxembourg (8-0). Durant ses trois saisons à Nice, il inscrit 42 buts et remporte la Coupe de France en 1954 et le titre de champion de France en 1956.
En 1956, il rejoint le Stade de Reims pour pallier le départ de Raymond Kopa et en fin d'année, le 7 octobre 1956, il est pour la première fois capitaine de l'équipe de France qui perd contre le Onze d'or hongrois, qui joue là son dernier match avant l'Insurrection de Budapest. Il remporte en 1958, le Championnat de France, la Coupe de France et le Trophée des champions
Just Fontaine n'est pas considéré comme titulaire avant la Coupe du monde 1958 en Suède. Il ne doit ce bonheur qu'à la blessure de René Bliard, attaquant habituellement titulaire aux côtés de ses comparses du Stade de Reims Roger Piantoni et Raymond Kopa.
Lors du premier match où les Français s'imposent largement devant le Paraguay 7-3, Just Fontaine inscrit un triplé, lors du deuxième match contre la Yougoslavie, la France s'incline 3-2 malgré un doublé de Fontaine. Le troisième match est remporté par la France 2-1 contre l'Écosse avec un nouveau but de Just Fontaine. Le quart de finale fut assez facilement remporté contre l'Irlande du Nord 4-0 dont un doublé de Fontaine. La demi-finale est perdue contre le Brésil 2-5 avec encore un but de Just Fontaine. Lors du match pour la troisième place, Fontaine termine le tournoi français à son apogée en inscrivant un quadruplé et la France s'impose 6-3 devant la RFA. Il reste à ce jour le seul joueur à avoir marqué 13 buts dans une phase finale de coupe du monde.
Il remporte le championnat de France en 1960 et en 1962, le Trophée des champions en 1960 puis est finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1959 dont il finit aussi meilleur buteur de la compétition. Just Fontaine doit mettre fin prématurément à sa carrière de joueur à cause d'une blessure récurrente : une double fracture de la jambe le contre Sochaux, lorsqu'il reçoit au milieu de sa jambe gauche le choc des crampons de l'ailier ivoirien Sékou Touré[11]. Il subit une nouvelle fracture de la jambe gauche lors du match contre Limoges le [12]. Il joue son dernier match en juillet 1962 puis sort major de la promotion des entraîneurs la même année.
Just Fontaine a inscrit 164 buts en 200 matchs de Première division (soit une moyenne de 0,82 but par match) et a terminé à deux reprises meilleur buteur du championnat en 1958 et 1960 (et deux fois second, en 1957 et 59)[13].
Il prend les rênes de l'équipe de France de football en tant que sélectionneur en 1967 mais est rapidement remplacé après deux défaites en matchs amicaux[3]. Trois années durant, il entraîne le Paris Saint-Germain, le faisant monter en 1re division en 1974. Il est également entraîneur du Toulouse Football Club durant la saison 1978-79.
De 1979 à 1981, il est sélectionneur de l'équipe du Maroc de football mais ce n'est pas lui qui mène les Lions de l'Atlas à la troisième place lors de la CAN 1980 au Nigeria. En effet, quelques jours avant la compétition, il est victime d'un accident de la route près de Meknès et cède le temps de la compétition son poste de sélectionneur à Mohamed Jabrane et Hamadi Hamidouch[4],[5].
En 1961, il fonde avec Eugène N'Jo Léa et un juriste, Maître Jacques Bertrand, l'UNFP.
Il se lance comme représentant chez Adidas puis s'installe en 1965 à Toulouse où il ouvre deux enseignes sous le nom de Justo Sport qui ferment en 1986 et 1990 puis possède deux magasins Lacoste situés à Saint-Georges et Portet-sur-Garonne.
A l'occasion de la Coupe du monde 2006, il créait son propre blog [14]. Il devient également l'un des pronostiqueurs vedettes de l'hebdomadaire de paris sportifs Lotofoot Magazine, qui paraît chaque mercredi depuis plus de 22 ans.
Saison | Club | Championnat | Coupe nationale | Coupe de la Ligue | Compétition(s) continentale(s) | Total | |||||||
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Division | M. | B. | M. | B. | M. | B. | Comp. | M. | B. | M. | B. | ||
1950-1951 | ![]() |
Division 1 | 16 | 23 | - | - | - | - | - | - | - | 16 | 23 |
1951-1952 | ![]() |
Division 1 | 10 | 17 | - | - | - | - | - | - | - | 10 | 17 |
1952-1953 | ![]() |
Division 1 | 22 | 22 | - | - | - | - | - | - | - | 22 | 22 |
Sous-total | 48 | 62 | - | - | - | - | - | - | - | 48 | 62 | ||
1953-1954 | ![]() |
Division 1 | 24 | 17 | 7 | 3 | - | - | - | - | - | 31 | 20 |
1954-1955 | ![]() |
Division 1 | 28 | 20 | 4 | 2 | - | - | - | - | - | 32 | 22 |
1955-1956 | ![]() |
Division 1 | 17 | 5 | 3 | 4 | - | - | - | - | - | 20 | 9 |
Sous-total | 69 | 42 | 14 | 9 | - | - | - | - | - | 83 | 51 | ||
1956-1957 | ![]() |
Division 1 | 31 | 30 | 1 | 1 | - | - | - | - | - | 32 | 31 |
1957-1958 | ![]() |
Division 1 | 26 | 34 | 6 | 5 | - | - | - | - | - | 32 | 39 |
1958-1959 | ![]() |
Division 1 | 32 | 24 | 2 | 2 | 1 | 0 | C1+CA | 7+1 | 10+1 | 43 | 37 |
1959-1960 | ![]() |
Division 1 | 28 | 28 | 2 | 2 | - | - | - | - | - | 30 | 30 |
1960-1961 | ![]() |
Division 1 | 7 | 4 | - | - | - | - | C1 | 1 | 0 | 8 | 4 |
1961-1962 | ![]() |
Division 1 | 7 | 2 | 1 | 3 | - | - | - | - | - | 8 | 5 |
Sous-total | 131 | 122 | 12 | 10 | 1 | 0 | - | 9 | 11 | 153 | 143 | ||
Total sur la carrière | 248 | 226 | 26 | 19 | 1 | 0 | - | 9 | 11 | 284 | 256 |
Date | Lieu | Compétition | Résultat | Adversaire | Détail | Sél. | ||
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1er | Parc des Princes, Paris, France | Éliminatoires Coupe du monde 1954 | V 8-0 | ![]() | ![]() | 4-0 | 1re | |
2e | ![]() | 6-0 | ||||||
3e | ![]() | 7-0 | ||||||
4e | Match amical | N 2-2 | ![]() | ![]() | 1-1 | 4e | ||
5e | Idrottsparken, Norrköping, Suède | Premier tour de la Coupe du monde 1958 | V 7-3 | ![]() | ![]() | 1-1 | 6e | |
6e | ![]() | 2-1 | ||||||
7e | ![]() | 5-3 | ||||||
8e | Arosvallen, Västerås, Suède | P 3-2 | ![]() | ![]() | 0-1 | 7e | ||
9e | ![]() | 2-2 | ||||||
10e | Eyravallen, Örebro, Suède | V 2-1 | ![]() | ![]() | 2-0 | 8e | ||
11e | Idrottsparken, Norrköping, Suède | Quart de finale de la Coupe du monde 1958 | V 4-0 | ![]() | ![]() | 2-0 | 9e | |
12e | ![]() | 3-0 | ||||||
13e | Stade Råsunda, Solna, Suède | Demi-finale de la Coupe du monde 1958 | P 5-2 | ![]() | ![]() | 1-1 | 10e | |
14e | Idrottsparken, Norrköping, Suède | Match pour la troisième place de la Coupe du monde 1958 | V 6-3 | ![]() | ![]() | 1-0 | 11e | |
15e | ![]() | 3-1 | ||||||
16e | ![]() | 5-2 | ||||||
17e | ![]() | 6-3 | ||||||
18e | Parc des Princes, Paris, France | Éliminatoires Euro 1960 | V 7-1 | ![]() | ![]() | 2-0 | 12e | |
19e | ![]() | 6-1 | ||||||
20e | Stade Ernst-Happel, Vienne, Autriche | Match amical | V 1-2 | ![]() | ![]() | 1-2 | 13e | |
21e | Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes, France | N 2-2 | ![]() | ![]() | 2-2 | 15e | ||
22e | V 5-3 | ![]() | ![]() | 1-0 | 17e | |||
23e | ![]() | 4-2 | ||||||
24e | ![]() | 5-2 | ||||||
25e | Éliminatoires Euro 1960 | V 5-2 | ![]() | ![]() | 1-0 | 18e | ||
26e | ![]() | 2-0 | ||||||
27e | ![]() | 4-2 | ||||||
28e | Parc des Princes, Paris, France | Match amical | V 4-3 | ![]() | ![]() | 2-1 | 19e | |
29e | V 6-0 | ![]() | ![]() | 4-0 | 20e | |||
30e | ![]() | 5-0 |