Manon Genest, née le est une athlète handisport française, championne du monde de paratriathlon en 2016. Elle est sélectionnée pour les Jeux paralympiques d'été de 2020.
Ne doit pas être confondu avec Manon Genêt.
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Manon Genest
Biographie
Naissance
(29 ans) Châteauroux
Nationalité
Française
Formation
Institut national des sciences appliquées Centre Val de Loire Lycée militaire de Saint-Cyr
Activité
Triathlète
Autres informations
Sports
Triathlon, 200 mètres, 400 mètres, saut en longueur
Sportive depuis son enfance à Châteauroux[1], pratiquant la natation au club des Enfants de Neptune à Châteauroux, puis au Nautic-Club castelroussin[2], elle commence la course à pied au lycée militaire de Saint-Cyr[3]. À la suite d'un accident de la route en 2015 qui la rend partiellement hémiplégique du côté gauche, elle se lance dans la pratique du triathlon par défi, pour repousser ses limites[4]. Licenciée au club Chessy Triathlon[5], elle devient en 2016 championne de France[6] puis championne du monde de paratriathlon[7].
En , après avoir obtenu son diplôme d'ingénieure à l'INSA Centre Val de Loire[8], où elle était étudiante en alternance à Disneyland Paris ainsi qu'un Trophée de l’Espoir du Comité départemental olympique et sportif de Seine-et-Marne[5], elle déménage à Lyon où elle travaille dans le domaine de la santé et sécurité au travail pour l'état-major des armées[9],[3]. Elle accorde alors 15 à 20 heures par semaine à sa pratique sportive[10]. Avec sa mère, elles remportent le Trophée «Mère-Filles» de La Parisienne de 2015 à 2017[11].
Après avoir remporté plusieurs compétitions de triathlon en 2016 et 2017[12], Manon Genest rejoint en le Triathlon Club Châteauroux Métropole 36[13].
Pratiquant également l'athlétisme, elle devient notamment championne de France du 400 mètres en battant le record de France en 65min7s[14], et vice-championne du 200 et du 400 mètres aux championnats d'Europe[6]. Après avoir réalisé les minima lors des championnats du monde d'athlétisme handisport à Dubaï en 2019, où elle obtient la sixième place sur 400 mètres et la quatrième en saut en longueur avec 4,30 m[15], elle est sélectionnée pour les Jeux paralympiques de 2020[16].
En , elle est désignée étoile du sport de l'année[7]. En 2020, elle est championne de France du 200 mètres et du saut en longueur dans sa catégorie[17]. En juin 2021, elle obtient la médaille d'argent de l'épreuve du saut en longueur T37 aux championnats d'Europe d’athlétisme handisport à Bydgoszcz en Pologne, en battant son record personnel avec 4,51 m[18]. Quinze jours plus tard, elle remporte une médaille de bronze au 100 m en battant son record avec 14s81 et une médaille d'or en saut en longueur aux championnats de France handisport en juin 2021 à Albi avec un saut à 4,43 m[19], elle arrive quatrième aux Jeux paralympiques d'été de 2020, en août, avec un saut à 4,40 m[20].
Palmarès
Palmarès de paratriathlon
Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit international de paratriathlon depuis 2016[21].
Année
Compétition
Pays
Position
Temps
2016
Championnats du monde de paratriathlon PT3
Pays-Bas
1h20min0s
Championnat d'Europe d'aquathlon PT3
France
41min34s
ITU World Paratriathlon Event PT3
France
1h23min18s
ITU World Paratriathlon Event PT3
Espagne
1h23min18s
Championnats de France de paratriathlon PT3
France
1h9min4s
Palmarès d'athlétisme handisport
Le tableau présente les résultats les plus significatifs obtenus sur le circuit national[17] et international[22],[23],[24] d’athlétisme handisport depuis 2018.
Année
Compétition
Discipline
Pays
Position
Temps
2018
Championnats d'Europe d'athlétisme handisport
200 m T37
Allemagne
30s33
400 m T37
1min6s25
Championnats de France d'athlétisme handisport indoor
400 m T37
France
1min6s82
800 m T37
2min33s65
2019
Championnats de France de cross-country handisport
Marie Hingant, Le handicap physique au travail: évolutions, vécus et communication interne. Le cas des travailleurs sportifs et non sportifs (thèse de doctorat en sciences et techniques des activités physiques et sportives), Université Paris-Est, (lire en ligne).
Jean-Marc Le Ruyet, «Telle mère, telle fille», sur lanouvellerepublique.fr, La Nouvelle République, (consulté le )
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