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Olaf Ludwig (né le à Gera-Thieschits) fut l'un des meilleurs cyclistes allemands durant les années 1980 et 1990. Ces principaux succès en tant qu'amateur furent deux victoires finales sur la Course de la Paix (1982 et 1986), dont il détient le record d'étapes (38 succès) et la médaille d'or de la course en ligne des Jeux olympiques de 1988. Durant sa carrière professionnelle, il gagna trois étapes du Tour de France, ainsi que le maillot vert du classement par points. En 1992, il remporta le classement final de la Coupe du monde. L'année suivante, il prit la troisième place de la course en ligne aux championnats du monde sur route. À la fin de sa carrière, il créa la société Olaf Ludwig Cycling GmbH, qui géra l'équipe T-Mobile jusqu'au . Il exerça également diverses fonctions à la fédération allemande de cyclisme, au sein de l'équipe T-Mobile, et à l'Union cycliste internationale.

Olaf Ludwig
Olaf Ludwig (2002)
Informations
Naissance
(62 ans)
Gera
Nationalité
Allemande
Distinctions
Ordre du Mérite patriotique d'or
Sportif de RDA de l'année (d) ( et )
Équipes amateurs
1979-1989SG Wismut Gera
Équipes professionnelles
1990-1992Panasonic-Sportlife
1993-1996Telekom
Équipes dirigées
2000-2006T-Mobile
Principales victoires
Championnats et Jeux olympiques
Champion olympique sur route 1988
Champion du monde des 100 km contre-la-montre par équipes 1981
Champion d'Allemagne de l'Est sur route 1986, 1989 et 1990
Champion d'Allemagne de l'Est de la course aux points 1986 et 1987
Champion d'Allemagne de l'Est de l'américaine 1981
Classiques
Grand Prix E3 1991
Amstel Gold Race 1992
Courses à étapes
Course de la Paix 1982 et 1986
1 classement distinctif de grand tour
Classement par points du Tour de France 1990
3 étapes dans les grands tours
Tour de France (3 étapes)

Vie et carrière



Enfance et jeunesse


Les parents d'Olaf Ludwig étaient Rolf, machiniste († 1977), et Sieglinde Ludwig. À partir de 1967, la famille habita à Thieschitz, sur la commune de Gera, un petit faubourg au caractère rural. Olaf Ludwig se passionna tôt dans son enfance pour le sport – il jouait au football et pratiquait l'athlétisme. Dans ces deux sports, il disposait d'après ses entraineurs d'un talent certain.

En mai 1972, Gera accueillit une étape de la Course de la Paix. Cet événement fut si impressionnant pour le jeune Olaf Ludwig (12 ans) qu'il commença le cyclisme à la Sportgemeinschaft Dynamo Gera Mitte. Son talent y fut vite remarqué. À peine un an plus tard, le jeune garçon devait être confié à un club berlinois, conformément au programme de détection sportif de la RDA. Cela impliquait de l'envoyer dans un internat. Ses parents s'y opposèrent, et Olaf resta à Gera. À partir de 1972, il fut entraîné au SG Wismut, qui était lié à la Sportgemeinschaft Dynamo, par l'ancien coureur cycliste Werner Marschner qui le fit progresser. Après avoir pris la troisième place de l'Internationalen Junioren-Sternfahrt à Neugersdorf, il fut sélectionné dans l'équipe nationale junior.

1977 fut une année riche de succès pour le jeune Olaf Ludwig. Aux Championnats de la jeunesse de l'amitié (Jugendwettkämpfen der Freundschaft) de La Havane, il remporta avec Thomas Barth, Falk Boden et Andreas Kluge le contre-la-montre par équipe. Quelques semaines plus tard, cette équipe fut médaillée d'or aux championnats du monde junior à Stockerau en Autriche. En août, il rencontra en discothèque Heike Födisch, qui devint sa femme. Cette année réussie pour Olaf Ludwig fut néanmoins assombrie en novembre par la mort de son père Rolf.

L'équipe est-allemande conserva son titre aux championnats du monde junior à Washington en 1978. À la fin de l'année suivante, son amie Heike lui annonça qu'elle était enceinte. Ludwig, qui préparait déjà sa participation aux Jeux olympiques, dut informer alors l’Union sportive et gymnique allemande (Deutscher Turn- und Sportbund, DTSB) qu'ils désiraient se marier après les Jeux. Deux raisons à cela : d'une part le gouvernement faisait en sorte que ses sportifs paraissent des hommes intègres et de bons pères de famille, d'autre part les sportifs ayant une attache familiale avaient moins de risque de profiter d'un de leurs voyages à l'étranger pour fuir vers l'ouest. À l'été 1979, il passa son Abitur à Gera avec Thomas Barth. À côte de sa carrière de coureur cycliste, il entreprit des études pour devenir professeur de sport. Il n'exerça cependant jamais cette profession.


Carrière amateur


En 1980, il participa pour la première fois à la Course de la Paix, et fit sensation en remportant d'emblée la première étape et en portant le maillot jaune durant les deux étapes suivantes. À Berlin, il gagna la sixième étape, sous les yeux du gouvernement de la RDA, siégeant sur la tribune devant la ligne d'arrivée. Il s'imposa également sur la huitième étape et, finalement, sur le contre-la-montre en côte à Solenice en Tchécoslovaquie. Il acheva ainsi sa première Course de la Paix à la troisième place du classement général.

La même année, il participa à ses premiers Jeux olympiques à Moscou. En contre-la-montre par équipe, il remporta la médaille d'argent avec Hans-Joachim Hartnick, Bernd Drogan et Falk Boden, mais ne termina qu'à la vingt-troisième place de la course individuelle. De retour en Allemagne, il se maria avec Heike, après la naissance de leur fille Madlen le .

En 1981, il triompha au Tour de Basse-Saxe, et remporta cinq étapes de la Course de la Paix, dont il prit la quatrième place. En 1982, il fêta sa première victoire finale sur la Course de la Paix, après avoir acquis le maillot jaune sur le prologue, et l'avoir perdu puis repris le lendemain et le surlendemain. Sur les conséquences de ces victoires, il écrivit dans son autobiographie Höllenritt auf der Himmelsleiter :

« La course triomphante dans un océan de drapeaux se dissipa vite, mais l'enthousiasme des gens demeura. Durant des semaines, l'employée de la poste de Thieschitz du acheminer tant de kilos de lettres et de cartes, qu'après quelques jours, épuisée, elle tenait les opérations de ventes devant notre clôture. […] C'était incroyable. J'ai alors pris conscience de la responsabilité que l'on a en tant que sportif, lorsque l'on fait la course en tête et rencontre le succès. Qu'on le veuille ou non : chacun s'approprie notre personnalité, nous observe, et nous élève au rang de célébrité et d'exemple. […] Et pourtant cette vague d'intérêt m'a donné beaucoup de force. Le souhait de ne pas décevoir mes nombreux fans et amis m'a poursuivi lors se chaque course ou entraînement autour du globe.»
 Die Triumphfahrt im Fahnenmeer war schnell verrauscht, aber die Begeisterung der Menschen hielt an. Wochenlang musste unsere Postfrau in Thieschitz Briefe und Karten kiloweise heranschleppen, nach ein paar Tagen hing sie entnervt nur noch die Einkaufstaschen voller Post an unseren Gartenzaun. […] Es war unglaublich. Damals ist mir wirklich bewußt geworden, welche Verantwortung man als Sportler auf sich lädt, wenn man vornwegfährt und Erfolg hat. Ob man will oder nicht: Man wird von jedermann vereinnahmt, auf Schritt und Tritt beobachtet, zur gesellschaftlichen Person und zum Vorbild ernannt. […] Und doch hat mir diese Woge der Aufmerksamkeit viel Kraft gegeben. Der Vorsatz, die vielen Fans und Freunde in der Heimat nicht zu enttäuschen, hat mich bei allen meinen Rennen als Rückhalt und Antrieb rund um den Globus verfolgt. »)

En septembre 1982, il gagna avec l'équipe nationale de RDA le classement par équipes du Tour de l'Avenir. En 1983, il fut le vainqueur final de cette épreuve. Il devint père pour la deuxième fois cette même année, à la naissance de Steven le .

En 1984, il ne put se rendre aux Jeux olympiques de Los Angeles, à cause de leur boycott par les pays socialistes. À la place, il participa au Triangle de Schleiz (Schleizer Dreieck), alors nommé Internationalen Wettkämpfe der Freundschaft. Une victoire lors de cette compétition, à laquelle concouraient 33 coureurs de onze pays, était considérée par le DTSB comme une victoire olympique. Bien qu'il fût de la région, Olaf Ludwig dut se contenter de la huitième place.

En 1985, il dut pour la première fois renoncer à prendre le départ de la Course de la Paix à cause d'un coup de froid. Il fut néanmoins le vainqueur final du Tour de Rhénanie-Palatinat peu après.

Olaf Ludwig, vainqueur du Tour de Berlin en 1987
Olaf Ludwig, vainqueur du Tour de Berlin en 1987
Olaf Ludwig en 1987
Olaf Ludwig en 1987

Sa deuxième victoire finale sur la Course de la Paix vint en 1986. L'épreuve partit de Kiev le , seulement deux semaines après l'explosion du réacteur de Tchernobyl. En raison de la proximité du réacteur, les coureurs occidentaux déclarèrent forfait, à l'exception des Français et des Finlandais. Conformément aux instructions du gouvernement, l'équipe de la RDA prit le départ, et Olaf Ludwig en sortit grand vainqueur. Il se vit décerner pour ce succès le titre de sportif est-allemand de l'année.

La Course de la Paix 1987 vit la première participation de l'Ouzbek Djamolidine Abdoujaparov. Il devint durant les années suivantes le plus sérieux rival d'Olaf Ludwig. Leur duel au sprint devint légendaire.

En 1988, Olaf Ludwig devint champion olympique de cyclisme sur route à Séoul, devant les deux coureurs ouest-allemand Bernd Gröne et Christian Henn. Pour cette victoire, il fut décoré par Erich Honecker de l'ordre du mérité patriotique. Il devint également pour la seconde fois sportif de l'année.

L'année 1989 fut décevante pour Ludwig. Après une prestation médiocre sur le Course de la Paix, il se cassa le pouce droit aux championnats du monde à Chambéry et ne put participer à la course. À l'automne, il se fractura la main durant un voyage en Australie avec l'équipe est-allemande. Il pensa à l'époque mettre fin à sa carrière.


Carrière professionnelle


Olaf Ludwig, Jan Schur, Jens Heppner au championnat de RDA de cyclisme en 1989
Olaf Ludwig, Jan Schur, Jens Heppner au championnat de RDA de cyclisme en 1989

Après la chute du Mur de Berlin à l'automne 1989, il décida de faire carrière chez les professionnels pendant sept ans. Ludwig envisagea d'abord de s'engager avec l'équipe Team Stuttgart (dont fut issue l'équipe Telekom en 1991), mais la signature du contrat échoua le en raison d'un incident technique : le répondeur du coureur n'avait pas enregistré l'appel lui communicant où devait avoir lieu la signature. Par conséquent, Olaf Ludwig s'engagea avec l'équipe néerlandaise Team Panasonic Sportlife. Le coureur et sa famille durent s'installer aux Pays-Bas, et emménagèrent à Fauquemont au début de l'année 1990.

Sa première course professionnelle fut le Tour d'Andalousie en février 1990, où il remporta les deux premières étapes. La même année, il gagna une étape du Tour de France, ainsi que le maillot vert du classement par points.

En avril 1992, il prit la deuxième place du légendaire Paris-Roubaix derrière le Français Gilbert Duclos-Lassalle. Il eut avec cette course une sorte de relation amour-haine durant sa carrière - il fut troisième en 1993, quatrième en 1994. Cette deuxième place en 1992 permit à Ludwig de prendre la tête du classement de la Coupe du monde. Il garda cette place jusqu'à la dernière épreuve en octobre à Majorque, et remporta la Coupe du monde. Entretemps, il gagna l'Amstel Gold Race à Maastricht et fut fêté en héros dans sa patrie d'adoption. En mai, il s'imposa aux Quatre Jours de Dunkerque, et gagna la dernière étape du Tour de France sur les Champs-Élysées en juillet.

En 1993, il passa chez Team Telekom, à laquelle il offrit sa première victoire d'étape sur le Tour de France le à Montpellier. Le , il prit la troisième place de l'épreuve en ligne des championnats du monde derrière Lance Armstrong et Miguel Indurain. À l'automne, il devint père pour la troisième fois, avec la naissance de sa fille Romina.

En 1994, il remporta le Rund um den Henninger-Turm. L'année suivante fut particulièrement décevante : 24e de Paris-Roubaix, il abandonna prématurément sur le Tour de France, après s'être classé 161e de la neuvième étape. Il décida alors de se concentrer en 1996, à 36 ans, sur sa troisième participation aux Jeux olympiques, pour ensuite mettre un terme à sa carrière. Le , il reçut du maire de Gera Ralf Rauch le titre de citoyen d'honneur de sa ville natale.

Après quelques déveines au début de l'année 1996 – des crevaisons l'écartèrent de la victoire au Tour des Flandres, aux Trois Jours de La Panne et à Paris-Roubaix – il finit huitième du Rund um den Henninger-Turm et remporta pour la deuxième fois le Tour de Rhénanie-Palatinat le . Il participa ensuite à la course en ligne des Jeux olympiques, mais ne put prendre que la seizième place. Le vainqueur, Pascal Richard, était entraîné comme Ludwig huit ans auparavant par l'ancien entraîneur de la sélection est-allemande, Wolfram Lindner, alors entraîneur fédéral en Suisse. Il disputa sa course d'adieu lors d'une course en circuit à Gera, qu'il gagna devant Djamolidine Abdoujaparov. La Stade de l'Amitié (Stadion der Freundschaft) où se situait la ligne d'arrivée accueillit 20 000 personnes. Durant l'hiver 1996-97, il participa à plusieurs Six jours à Dortmund, Cologne, Brême, Stuttgart, Berlin et Milan. Il s'imposa à Cologne et Berlin. Sa dernière course fut une course d'adieu pour Danny Clark, Michael Hübner et lui-même dans la nuit du 14 au .


La carrière de dirigeant


En 1997 parut son autobiographie, publiée par le journaliste sportif Helmut Wengel. Celle-ci renferme entre autres des contributions de Täve Schur, Eddy Merckx et Mario Kummer. Olaf Ludwig y délivre ce regard sur sa carrière :

« Je ne regrette rien. Pas même mon passé en RDA, que je revendique. Je dois remercier le système pour ma formation, ma progression et mon ascension parmi l'élite mondiale du sport amateur. Que nous ne mettions pas en cause le système qui nous a soigneusement protégés, formés et gardés, qui peut rétrospectivement nous le reprocher ? L'humanité, les relations, l'entraide, l'assistance de son prochain ont toujours été décisifs pour moi. J'ai toujours cherché à rester MOI, aussi bien sportivement, politiquement qu'en privé. »
 Ich bereue nichts. Auch nicht meine Vergangenheit in der DDR, zu der ich stehe. Dem System habe ich meine Ausbildung, meine Förderung und meinen Aufstieg in die Weltspitze des Amateurradsports zu verdanken. Daß wir das System, in dem wir sorgsam behütet, gefördert und auch bewacht wurden, nicht in Frage stellten - wer will uns das im nachhinein vorwerfen? Entscheidend war für mich immer das Menschsein, der Umgang miteinander, die Hilfe untereinander, die Fürsorge des einen für den anderen. Ich habe immer versucht, ICH zu bleiben - ob sportlich, politisch oder privat. »)

Après sa carrière de coureur, Olaf Ludwig fut vice-président de la fédération allemande de cyclisme (1999-2000). En 2000, il devint porte-parole de l'équipe Telekom (qui devint T-Mobile en 2003), ainsi que membre de la commission professionnelle de l'Union cycliste internationale. Après que l'équipe T-Mobile fut dirigée par le couple Walter Godefroot/Olaf Ludewig, la direction de l'équipe fut confiée à la seule société Olaf Ludwig Cycling GmbH créée par Olaf Ludwig. À la fin du Tour de France, le sponsor principal annonça vouloir mettre à l'essai sa collaboration avec Ludwig et Mario Kummer. Le , la société T-Mobile décida finalement qu'elle mettrait un terme à sa collaboration avec Ludwig le suivant à la suite de l'implication du leader de l'équipe Jan Ullrich et de Rudy Pevenage dans l'affaire Puerto[1].

Olaf Ludwig habite aujourd'hui avec sa famille à Stolberg-Breinig près d'Aix-la-Chapelle.


Palmarès sur route



Palmarès amateur


  • 1977
    • Champion du monde du contre-la-montre par équipes juniors (avec Thomas Barth, Andreas Kluge, et Falk Boden)
  • 1978
    • Champion du monde du contre-la-montre par équipes juniors (avec Thomas Barth, Udo Smektalla, et Falk Boden)
  • 1979
    • 3e étape du Tour de RDA
    • 3e du championnat d'Allemagne de l'Est de la montagne amateurs
  • 1980
    • Tour de l'Oder
    • 4ea étape du Circuit de la Sarthe (contre-la-montre)
    • 1re, 6e, 8e (contre-la-montre) et 13ea (contre-la-montre) étapes de la Course de la Paix
    • Prologue (contre-la-montre par équipes), 1re, 4e et 5e (contre-la-montre) étapes du Tour de RDA
    • Médaillé d'argent du contre-la-montre par équipes des Jeux olympiques
    • 2e du Tour de Thuringe
    • 2e du Tour de RDA
    • 3e de la Course de la Paix
  • 1981
    • Champion du monde amateur des 100 km du contre-la-montre par équipes (avec Bernd Drogan, Falk Boden et Mario Kummer)
    • 6e étape du Tour de Cuba
    • Tour de Basse-Saxe :
      • Classement général
      • 1re, 4e et 6e étapes
    • 1re, 3ea (contre-la-montre), 6ea (contre-la-montre), 6eb et 11ea (contre-la-montre) étapes de la Course de la Paix
    • Prologue (contre-la-montre par équipes), 5e (contre-la-montre) et 6e étapes du Tour de RDA
    • 3e du Tour de l'Yonne
  • 1982
    • Berlin-Cottbus-Berlin
    • Course de la Paix :
      • Classement général
      • Prologue, 4e, 8e, 10e et 11e (contre-la-montre) étapes
    • Tour de la Hainleite
    • 3e et 7e étapes du Tour de RDA
    • 8e étape du Tour de Slovaquie (contre-la-montre)
    • Tour de la Communauté européenne :
      • Classement par points
      • Classement des rushes
      • 2e (contre-la-montre par équipes) et 7e étapes
  • 1983
    • Champion d'Allemagne de l'Est de la montagne amateurs
    • Prologue et 4e étape du Tour de la Méditerranée
    • 3ea (contre-la-montre par équipes), 3eb (contre-la-montre) et 5ea (contre-la-montre) étapes du Tour de Basse-Saxe
    • 5eb et 6ea étapes du Tour des régions italiennes
    • Prologue, 2e, 3e, 5e et 7e (contre-la-montre) étapes de la Course de la Paix
    • Tour de RDA :
      • Classement général
      • Prologue, 4e et 5e (contre-la-montre) étapes
    • Tour de la Communauté européenne :
      • Classement général
      • Classement par points
      • Prologue, 2e, 5e et 6eb (contre-la-montre) étapes
    • International Olympia Preis (contre-la-montre par équipes)
    • 3e de la Course de la Paix
    • 3e du championnat d'Allemagne du contre-la-montre amateurs
    • 6e du championnat du monde sur route amateurs
  • 1984
    • 2e, 3e (contre-la-montre), 10e et 11e étapes de la Course de la Paix
    • Prologue, 4e et 6e étapes du Tour de RDA
    • 3e, 4eb (contre-la-montre) et 5e étapes du Tour de Liège
    • 3e et 7e étapes du Tour de Slovaquie
    • 2e du championnat d'Allemagne de l'Est sur route amateurs
    • 3e de la Course de la Paix
    • 3e du Tour de Bohême
  • 1985
    • Tour de RDA :
      • Classement général
      • 1re et 6e (contre-la-montre) étapes
    • Tour de Rhénanie-Palatinat
    • Prologue et 5e étape du Grand Prix Guillaume Tell
    • 2e du Tour de Norvège
  • 1986
    • Champion d'Allemagne de l'Est sur route amateurs
    • Berlin-Leipzig
    • Prologue et 4e étape du Tour du Vaucluse
    • Course de la Paix :
      • Classement général
      • 3e, 4e, 5e, 8e, 9e, 13e et 15e étapes
    • 1re (contre-la-montre par équipes) et 6e étapes du Tour de RDA
    • 2e du Tour de Rhénanie-Palatinat
    • 8e du championnat du monde amateurs de course en ligne amateurs
  • 1987
    • 1re et 4e étapes de la Course de la Paix
    • Rund um Berlin
    • 3e étape du Tour de RDA
    • 2e du Tour du Hainaut occidental
    • 3e du Tour de l'Yonne
    • 3e du Tour de RDA
  • 1988
    • Champion olympique sur route
    • Prologue et 3e étapes du Tour du Vaucluse
    • Tour de Thuringe
    • 4e, 8e, 10e et 11e étapes de la Course de la Paix
    • Prologue et 7ea étapes du Grand Prix Guillaume Tell
    • 2e étape du Tour de RDA
    • 3e du championnat d'Allemagne de l'Est sur route amateurs
  • 1989
    • Champion d'Allemagne de l'Est sur route amateurs
    • 2e étape du Circuit de la Sarthe
    • 6e et 7e étapes de la Course de la Paix
    • 3e et 6ea (contre-la-montre) étapes du Tour de Belgique amateurs
    • 2e du Grand Prix de Waregem
    • 2e du Tour de Belgique amateurs
    • 3e du Zesbergenprijs Harelbeke

Palmarès professionnel


  • 1990
    • Champion d'Allemagne de l'Est sur route
    • 1re, 2e et 5e étapes du Tour d’Andalousie
    • 3e étape de la Semaine sicilienne
    • 1rea étape des Trois Jours de La Panne
    • 1re, 2e et 9e étapes du Tour de Trump
    • 2e étape du Tour de Suisse
    • Tour de France :
      • Classement par points
      • 2e (contre-la-montre par équipes) et 8e étapes
    • 5e étape du Tour d'Irlande
    • Tour de Norvège
  • 1991
    • 6e étape du Tour de Murcie (contre-la-montre)
    • Grand Prix E3
    • GP Forbo
    • 7e étape du Tour de Suisse
    • Mémorial Rik Van Steenbergen
    • 1re étape du Tour des Pays-Bas
    • 2e et 5e étapes du Tour d'Irlande
    • 2e du Tour des Pays-Bas
    • 2e de Veenendaal-Veenendaal
    • 2e de Paris-Bruxelles
    • 2e de Paris-Tours
    • 3e de Gand-Wevelgem
    • 3e du Grand Prix de la Libération
    • 6e de l'Amstel Gold Race
    • 9e de Paris-Roubaix
    • 9e du classement FICP
  • 1992
    • Coupe du monde
    • 2e et 6e (contre-la-montre par équipes) étapes du Tour méditerranéen
    • Kuurne-Bruxelles-Kuurne
    • À travers la Belgique
    • 1re, 2e et 3eb (contre-la-montre) étapes du Tour d'Aragon
    • Amstel Gold Race
    • Quatre Jours de Dunkerque :
      • Classement général
      • 2e étape
    • 5e et 10e étapes du Tour de Suisse
    • 4e (contre-la-montre par équipes) et 21e étapes du Tour de France
    • Grand Prix de Fourmies
    • 2e de Paris-Roubaix
    • 3e du Grand Prix Jef Scherens
    • 3e du Grand Prix de Baden-Baden (avec Viatcheslav Ekimov)
    • 3e de Paris-Tours
    • 5e du classement FICP
    • 6e de Milan-San Remo
  • 1993
    • 5e étape du Tour méditerranéen
    • 1reb étape du Tour d'Aragon
    • 4e étape des Quatre Jours de Dunkerque
    • 3e étape de l'Hofbrau Cup
    • 13e étape du Tour de France
    • Continental Classic
    • 2e du Circuit Het Volk
    • 2e du Grand Prix E3
    • 3e de Paris-Roubaix
    • 3e du Tour des Pays-Bas
    • Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
    • 9e du Tour des Flandres
  • 1994
    • 6e étape du Tour d'Aragon
    • Grand Prix de Francfort
    • 3e étape des Quatre Jours de Dunkerque
    • 4e étape du Tour de Grande-Bretagne
    • 2e des Quatre Jours de Dunkerque
    • 2e du Grand Prix Telekom (avec Rolf Aldag)
    • 3e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne
    • 3e du Tour de Grande-Bretagne
    • 4e de Paris-Roubaix
  • 1995
    • Veenendaal-Veenendaal
    • 2e du Grand Prix Telekom (avec Rolf Aldag)
    • 4e de l'Amstel Gold Race
  • 1996
    • 2e étape du Tour d'Andalousie
    • 1re étape des Trois Jours de La Panne
    • 1re étape des Quatre Jours de Dunkerque
    • Tour de Rhénanie-Palatinat :
      • Classement général
      • 5ea et 9eb étapes
    • 6e étape du Tour des Pays-Bas
    • 2e du Tour de Nuremberg
    • 2e du Grand Prix Telekom (avec Rolf Aldag)
    • 3e du Circuit Het Volk
    • 3e des Trois Jours de La Panne
    • 3e des Quatre Jours de Dunkerque

Résultats dans les grands tours



Tour de France

6 participations


Tour d'Espagne

1 participation


Palmarès sur piste



Distinctions



Bibliographie



Notes et références


  1. « T-Mobile - Olaf Ludwig licencié », L'Équipe/AFP, 30/07/2006.

Liens externes


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На других языках


[en] Olaf Ludwig

Olaf Ludwig (born 13 April 1960 in Gera, Bezirk Gera) is a former German racing cyclist. His career began at the SG Dynamo Gera / Sportvereinigung (SV) Dynamo.[1] As an East German, he raced as an amateur until reunification of Germany allowed him to become professional with Panasonic team. As a sprinter, the highlight of his career was winning the points classification in the 1990 Tour de France. Other highlights include the Olympic road race in Seoul in 1988, a record 38 stage victories in the Peace Race, winning the Amstel Gold Race in 1992, and podium placings in the Paris–Roubaix. He also won the 1992 UCI Road World Cup. In 1992 he won the Champs Elysees stage in the Tour de France and won the third Tour stage of his career the following year.[2]

[es] Olaf Ludwig

Olaf Ludwig (Gera, 13 de abril de 1960) es un deportista alemán que compitió para la RDA en ciclismo en las modalidades de ruta y pista. En carretera fue profesional entre los años 1990 y 1997, durante los cuales consiguió 59 victorias.
- [fr] Olaf Ludwig

[it] Olaf Ludwig

Olaf Ludwig (Gera, 13 aprile 1960) è un ex ciclista su strada, pistard e dirigente sportivo tedesco, tedesco orientale fino al 1990. Tra i dilettanti fu campione del mondo della cronometro a squadre nel 1981 e campione olimpico in linea a Seul 1988; professionista dal 1990 al 1997, vinse la classifica a punti al Tour de France 1990 e la Coppa del mondo 1992.

[ru] Людвиг, Олаф

О́лаф Лю́двиг (нем. Olaf Ludwig; р. 13 апреля 1960 (1960-04-13), Гера, ГДР) — германский велогонщик-шоссейник.



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