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Saki Kumagai (熊谷 紗希, Kumagai Saki?), née le à Sapporo, est une footballeuse internationale japonaise évoluant aux postes de défenseur central et de milieu défensif avec le Bayern Munich. Formée au lycée Tokiwagi Gakuen de Sendai, elle signe son premier contrat professionnel en 2009 avec les Urawa Red Diamonds avant de s'expatrier en Europe en s'engageant avec le FFC Francfort en 2011, l'Olympique lyonnais en 2013 puis avec le Bayern Munich en 2021.

Saki Kumagai

Avec l'équipe du Japon en octobre 2019.
Situation actuelle
Équipe Bayern Munich
Numéro 3
Biographie
Nationalité Japonaise
Naissance (32 ans)
Sapporo, Hokkaidō (Japon)
Taille 1,73 m (5′ 8″)[1]
Période pro. Depuis 2009
Poste Défenseur central / Milieu défensif
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
Makomanai-Minami
Club Fields Linda
2006-2008 Tokiwagi Gakuen
Parcours professionnel1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2009-2011 Urawa Red Diamonds054 (11)
2011-2013 FFC Francfort050 0(2)
2013-2021 Olympique lyonnais240 (43)
2021- Bayern Munich048 (10)
Total392 (66)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
2009 Japon -19 ans005 0(1)
2008-2010 Japon -20 ans007 0(0)
2008- Japon129 0(2)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 2 décembre 2022

Âgée de seulement vingt ans, Saki Kumagai est particulièrement connue au niveau mondial pour avoir marqué le dernier tir au but victorieux de la finale de la Coupe du monde 2011 contre les États-Unis, offrant au Japon sa première consécration mondiale, équipes masculine et féminine confondues. Véritable spécialiste des penaltys, elle s'illustre une nouvelle fois dans cet exercice en marquant le dernier tir au but de la finale de la Ligue des champions 2016 qui permet à l'Olympique lyonnais de remporter son troisième titre européen face au VfL Wolfsburg. Elle est à nouveau championne d'Europe lors des éditions 2017, 2018, 2019 et 2020 en s'imposant respectivement face au Paris Saint-Germain, au VfL Wolfsburg, au FC Barcelone et au VfL Wolfsburg. Saki Kumagai est la seule joueuse issue de la Confédération asiatique à avoir remporté cinq Ligues des champions.

Elle est nommée officiellement capitaine de la sélection japonaise en par Asako Takakura. En plus d'être championne du monde en 2011, elle est également championne d'Asie des moins de dix-neuf ans en 2009, médaillée d'or aux Jeux asiatiques de Guangzhou en 2010, championne d'Asie de l'Est en 2010, médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Londres en 2012, vice-championne du monde en 2015 et championne d'Asie en 2018.

En , Saki Kumagai est nommée parmi les quinze prétendantes au premier Ballon d'or féminin (elle se classe à la 12e position). Elle est élue meilleure joueuse asiatique de l'année 2019 par la Confédération asiatique de football.


Biographie



Enfance et formation


Lycée Tokiwagi Gakuen de Sendai (Miyagi, Japon).
Lycée Tokiwagi Gakuen de Sendai (Miyagi, Japon).

Saki Kumagai est née et a grandi à Sapporo, sur l'île d'Hokkaidō au Japon. Elle commence à jouer au football dès l'école primaire (qu'avec des garçons) sous l'influence de son frère qui jouait au football dans un club local[2] et avec le soutien de ses parents[3]. Puis elle intègre au collège le club de football féminin Club Fields Linda[4]. Par la suite, elle est prise en sport-étude au lycée Tokiwagi Gakuen de Sendai de 2006 à 2008[4]. Elle est capitaine de son équipe et remporte sur trois années consécutives le All-Japan Youth U-18 Women's Football Championship de 2006 à 2008[4], ainsi que le All-Japan High School Women's Football Championship en 2008[5]. À noter que de 2003 à 2005, le lycée Tokiwagi Gakuen a également formé Aya Sameshima, internationale japonaise et ancienne joueuse du Montpellier HSC.

Saki Kumagai parvient aussi à disputer 4 matches de Coupe du Japon dont un huitième de finale le contre son futur club les Urawa Red Diamonds ; un match perdu 3-1[6]. Ses bons résultats sur le terrain lui permettent, à partir de 2008, d’accéder aux groupes jeunes de la sélection japonaise et d'être souvent convoquée par Norio Sasaki pour des stages de préparation avec le groupe A.


Carrière en club



Urawa Red Diamonds (2009-2011)


2009 : Début professionnel prometteur

Après avoir réalisé de bonnes prestations avec les différents groupes jeunes de la sélection japonaise, notamment lors de la Coupe du monde U-20 de 2008, Saki Kumagai est recrutée par les Urawa Red Diamonds en début d'année 2009. Elle joue son premier match en tant que joueuse professionnelle le contre l'Albirex Niigata pour le compte de la 1re journée de championnat dans lequel évolue huit clubs qui s’affronteront trois fois chacun. En parallèle de sa jeune carrière de footballeuse professionnelle, Saki Kumagai entame des études supérieures à la Faculté de sciences de la santé et d'éducation physique de l'Université de Tsukuba[2],[7]. Elle marque le premier but de sa carrière contre le club JEF United Chiba à la dernière journée de championnat le  ; elle inscrit un doublé au cours de ce même match, à la 6e et 71e minute. Elle dispute la totalité des rencontres de son équipe et parvient à remporter le championnat du Japon dès sa première saison.

Komaba Stadium de Saitama dans lequel évolue la section.
Komaba Stadium de Saitama dans lequel évolue la section.

La Coupe du Japon est une compétition qui a la particularité de se dérouler en fin d'année, clôturant ainsi la saison de football se déroulant sur l'année civile. La finale se joue traditionnellement le au stade national olympique de Tokyo. Les joueuses de Saitama entament aisément leur parcours le au troisième tour contre le lycée O-hara Gakuen grâce à une victoire 4-0. En quarts de finale le , elles rencontrent plus de difficultés contre le club de Chiba mais s'imposent tout de même 2-0 ; Saki Kumagai assure même la victoire en inscrivant un but à la 77e minute. En demi-finale le , elles affrontent l'INAC Kobe et remportent le match 3-2. En finale le , elles sont opposées au redoutable club tokyoïte du NTV Beleza ; elles sont malheureusement défaites 2-0. Une fin de saison amère pour les joueuses puisqu'elles échouent dans leur tentative de réaliser un premier doublé national historique mais gardent la satisfaction d'avoir offert le deuxième titre de champion à la section féminine des Urawa Red Diamonds. À l'issue de la saison 2009, Saki Kumagai obtient donc son premier trophée et marque 3 buts toutes compétitions confondues.


2010 : Confirmation au haut niveau

Le début de saison 2010 est marqué par l'ajout de deux équipes en 1re division féminine, passant ainsi de huit à dix clubs. Chaque équipe se rencontre désormais deux fois dans un mode aller-retour classique. Saki Kumagai dispute son premier match de la saison le face au club de Fukuoka pour le compte de la 1re journée de championnat à domicile au stade Komaba de Saitama ; elle joue l'intégralité de la rencontre et les Reds s'imposent 2-0. Elle marque le premier but de sa saison le lors de la journée suivante contre l'Iga FC à la 30e minute. Les Urawa Red Diamonds participent à la Coupe de la Ligue qui a lieu au mois d'août ; Saki Kumagai dispute les dix dernières minutes de la demi-finale contre l'INAC Kobe, le , remportée 3-2. Elle entre en jeu également en fin de rencontre lors de la finale le contre le NTV Beleza ; Alors que le club de Saitama a la main sur la rencontre en menant 2 buts à 1, Saki Kumagai et ses coéquipières se font surprendre à la 87e et la 90e minute et perdent le match 3-2. Alors qu'elles tiennent tête au NTV Beleza au classement, le tournant du championnat a lieu à la 16e journée sur la pelouse de l'INAC Kobe le  ; titulaire en défense, Saki Kumagai assiste impuissante à l'ouverture du score des lionnes de Kōbe à la 85e minute et Urawa perd le match 1-0. Une défaite déterminante dans la course au titre puisqu'elle met le club dans une situation inconfortable avant de recevoir les joueuses tokyoïtes à la dernière journée le  ; les Reds laissent d'ailleurs échapper rapidement la rencontre et perdent 3-0. Les joueuses du NTV Beleza s’adjugent leur onzième titre de championne du Japon. Saki Kumagai dispute la totalité des matches de son équipe pour la deuxième saison consécutive et finit à la deuxième place du championnat.

Le , les joueuses de Saitama entament aisément leur campagne en Coupe du Japon en écrasant le lycée Kamimura Gakuen 6-0 au troisième tour de la compétition ; la native de Sapporo en profite pour inscrire un doublé à la 66e et 92e minute. En quarts de finale le , elles rencontrent le club de Chiba et s'imposent 1-0 grâce à un but marqué en début de rencontre. En demi-finale le , elles affrontent l'Albirex Niigata et remportent le match 3-1. En finale le , elles sont opposées à l'INAC Kobe. Le match s'achève sur un match nul 1-1 et la séance de tirs au but est programmée directement ; Saki Kumagai n'y participe pas et voit son équipe s'incliner 3-2. À l'issue de la saison 2010, Saki Kumagai est vice-championne du Japon et marque 8 buts toutes compétitions confondues.


2011 : Saison tronquée

Le début de saison 2011 est marqué par le séisme de la côte Pacifique du Tōhoku du . Le championnat ne reprend qu'à la 5e journée le contre Okayama ; Saki Kumagai joue l'intégralité de la rencontre et les deux équipes se séparent sur un match nul 0-0. Elle s'engage avec le FFC Francfort au printemps[8], juste avant la Coupe du monde. Elle suspend ses études supérieures au milieu de sa troisième année[2]. Elle ne joue que 5 matches de championnat avec les Reds au cours de cette saison et ne marque aucun but ; l'équipe finit à la troisième place du championnat. Avant de s'expatrier en Allemagne, elle aura joué 54 matches et marqué 11 buts avec le club de Saitama.


FFC Francfort (2011-2013)


2011-2012 : Arrivée remarquée en Europe

Stade olympique de Munich lors de la finale de la Ligue des champions 2012.
Stade olympique de Munich lors de la finale de la Ligue des champions 2012.

Au printemps 2011, Saki Kumagai effectue un essai convaincant au FFC Francfort[8] qui la recrute pour un contrat de deux saisons[9]. Elle rejoint définitivement le club après la Coupe du monde 2011. Elle retrouve en Fraun-Bundesliga deux autres internationales japonaises, Kozue Andō et Yūki Ōgimi. Elle dispute son premier match le contre le SG Essen pour le compte de la 1re journée de championnat à domicile au Stadion am Brentanobad ; titulaire en début de match, elle est remplacée à la 70e minute par la joueuse américaine Ali Krieger. Près d'un mois plus tard, le , elle découvre la Ligue des champions contre le club norvégien Stabæk Fotball en seizième de finale aller à Bærum mais les joueuses allemandes perdent 1-0. Elles se rattrapent une semaine plus tard à domicile en éliminant les norvégiennes de la compétition 4-1 et se qualifient pour les huitièmes de finale.

Composition des équipes lors de la finale de WCL 2012 face à l'Olympique lyonnais.

Le , elle marque son premier but avec son nouveau club contre Neuenahr à l'occasion de la 5e journée de championnat ; à la suite d'un corner, elle réceptionne la balle au second poteau et marque du pied gauche à la 84e minute. Le , les Allemandes affrontent le Paris Saint-Germain en huitième de finale aller à domicile et s'imposent facilement 3-0[10]. Une semaine plus tard, le match retour au stade Charléty est plus compliqué et malgré une défaite 2-1, les Allemandes sont qualifiées pour le tour suivant[11]. En quart de finale, Francfort est opposé au FC Rosengård. En déplacement à Malmö au match aller le , les suédoises s'imposent 1-0. Saki Kumagai ne dispute pas le match retour à domicile le mais ses coéquipières parviennent tout de même à se qualifier pour les demi-finales en battant les Suédoises 3-0. En demi-finale aller le , les Allemandes affrontent les Anglaises d'Arsenal au Meadow Park et s'imposent 2-1 grâce à un but de Kerstin Garefrekes à la 93e minute. Le , Francfort entérine sa qualification pour la finale en dominant les Anglaises 2-0 à domicile.

Préférée à Lira Alushi, Saki Kumagai ne participe pas à la défaite de Francfort 2-0 en finale de la Coupe d'Allemagne 2012 contre le Bayern Munich le [12]. Le , elle participe à sa première finale de Ligue des champions mais le sacre européen lui échappe au profit de l'Olympique lyonnais qui remporte la rencontre 2-0[13]. Le soir de la finale, le club allemand est pourtant soutenu par un peu plus de 50 000 spectateurs au Stade olympique de Munich, établissant le record d'affluence pour cette compétition[14]. À l'issue de la saison 2011-2012, elle marque 2 buts toutes compétitions confondues et finit à la troisième place du championnat derrière le Turbine Potsdam et le VfL Wolfbourg, ce qui ne permet pas de qualification pour les prochaines échéances européennes. Une fin de saison difficile à digérer pour les Allemandes qui, en l'espace de quelques jours, ont laissé échapper deux trophées majeurs.


2012-2013 : Méforme collective

À l'entame de la saison 2012-2013, le FFC Francfort n'est pas qualifié pour la Ligue des champions et doit se contenter du championnat et de la Coupe nationale. En manque de solutions dans le jeu depuis quelques mois[15], le club se sépare de son entraîneur Sven Kahlert le (en place depuis ) et est remplacé provisoirement par un de ses entraîneurs adjoints Philipp Dahm[16]. Début septembre, peu avant le l'ouverture du championnat, Saki Kumagai se blesse à l'entraînement lors d'un choc avec une coéquipière qui retombe sur sa main droite[17] ; elle se fracture le métacarpe et souffre également d'une grosse contusion à l'annulaire mais ses blessures ne nécessitent pour autant pas de chirurgie.

Saki Kumagai reprend la compétition à la 5e journée de championnat lors de la réception du FSV Gütersloh le  ; les deux équipes se séparent sur un match nul 1-1. Quatre jours plus tard, le , elle participe à l'élimination des francfortiennes dès le deuxième tour de la Coupe d'Allemagne par le Bayern Munich aux tirs au but (1-1 tab 5-3) ; elle ne prend pas part à la séance. La japonaise dispute la totalité des matches restants en championnat en tant que titulaire avec des résultats mitigés. À l'issue de la saison 2012-2013, elle finit à nouveau à la troisième place du championnat derrière le VfL Wolfbourg et le Turbine Potsdam. Saki Kumagai ne renouvelle pas son contrat en Allemagne et aura joué 50 matches (dont 8 matches de Ligue des champions) et marqué 2 buts avec le club du Main.


Olympique lyonnais (2013-2021)


2013-2014 : Début convaincant en France

Saki Kumagai à la lutte avec Kenza Dali le 29 septembre 2013 contre le Paris Saint-Germain.
Saki Kumagai à la lutte avec Kenza Dali le contre le Paris Saint-Germain.

En manque d'ambitions significatives en Allemagne, Saki Kumagai signe à l'Olympique lyonnais en pour un contrat de deux saisons[18] en vue de remplacer Laura Georges en partance pour le Paris Saint-Germain[19]. Elle est recrutée en même temps que Mélissa Plaza[20] et récupère le numéro 5. C'est la troisième joueuse japonaise à porter le maillot lyonnais après Shinobu Ohno et Ami Ōtaki qui viennent de quitter le club. Le , elle joue son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs lors de la victoire 4-0 sur la pelouse d'Hénin-Beaumont à l'occasion de la 1re journée de championnat, match qu'elle dispute dans son intégralité aux côtés de Wendie Renard en défense centrale[21]. Deux semaines plus tard, le , elle marque son premier but lors de la 3e journée de championnat contre l'AS Muret battu sévèrement 10-1 ; elle reprend le ballon de la tête au second poteau sur un corner d'Élise Bussaglia à la 67e minute[22] (c'est également le 1300e but de l'histoire de la section).

Saki Kumagai en 2013.
Saki Kumagai en 2013.

Le , elle joue son premier match de Ligue des champions avec l'Olympique lyonnais lors de la victoire 4-0 contre le FC Twente en seizième de finale aller de la Ligue des Champions en déplacement aux Pays-Bas et en profite pour inscrire son premier but européen ; elle reprend le ballon de la tête au second poteau sur un centre délivré par Corine Petit du côté droit à la 31e minute[23]. Après avoir remporté 1-0 le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le Turbine Potsdam le grâce à un but de Louisa Necib[24], les Lyonnaises sont éliminées de la compétition quatre jours plus tard au match retour à Gerland après une défaite 2-1[25]. Une élimination d'autant plus frustrante qu'un penalty est sifflé à la 72e minute en faveur des Allemandes sur une main inexistante de la Japonaise. C'est la première fois de l'histoire de l'Olympique lyonnais que le club est éliminé à ce stade de la compétition. Malgré tout, Saki Kumagai s'impose rapidement au sein de l'effectif lyonnais et enchaîne les matches en défense central en tant que titulaire.

Le , Saki Kumagai inscrit le premier triplé de sa carrière lors de la victoire 18-0 contre Pontarlier au deuxième tour de la Coupe de France ; elle profite de l'absence d'Élise Bussaglia et d'Amandine Henry pour être positionnée au milieu de terrain devant la défense par Patrice Lair et marque respectivement à la 56e minute du pied droit (à la suite d'un cafouillage dans la surface de réparation), à la 71e minute de la tête (à la suite de la réception d'un centre de Corine Petit) et à la 85e minute toujours de la tête (à la suite d'un corner joué en deux temps)[26]. En , elle revient blessée de la sélection japonaise et des examens médicaux révèlent une entorse interne de la cheville droite[27] mais elle réussit à reprendre la compétition moins d'un mois plus tard, titularisée lors de la victoire 6-0 en quart de finale de Coupe de France contre Montpellier le [28]. Alors qu'un point leur suffisent, les lyonnaises corrigent Guingamp 5-1 à la 21e journée et offrent un huitième sacre de champion de France[29] à la section féminine de l'Olympique lyonnais le . Le club remporte la Coupe de France le suivant contre le Paris Saint-Germain lors d'une victoire 2-0 au MMArena du Mans[30]. À l'issue de la saison 2013-2014, Saki Kumagai réalise le premier doublé national de sa carrière, marque 7 buts (dont 2 penaltys) et délivre 2 passes décisives toutes compétitions confondues.


2014-2015 : Titulaire indiscutable

Saki Kumagai en novembre 2014.
Saki Kumagai en .

Le début de saison 2014-2015 est marqué par le départ de l'entraîneur Patrice Lair[31] à cause de problèmes relationnels avec certaines joueuses[32]. Il est remplacé en par Gérard Prêcheur[33]. Saki Kumagai dispute son premier match de la saison le face à Guingamp pour le compte de la 1re journée de championnat à domicile au stade de Gerland ; elle joue l'intégralité de la rencontre et les fenottes s'imposent 3-0[34]. Les Lyonnaises entament sereinement leur campagne européenne le , en disposant du ACF Brescia 5-0 en seizième de finale aller de Ligue des champions[35]. Au match retour, le , elles parachèvent leur qualification en huitième de finale grâce à un large succès 9-0 à domicile ; Saki Kumagai est remplacée à la mi-temps par Élise Bussaglia[36]. En huitième de finale, l'Olympique lyonnais affronte le Paris Saint-Germain au match aller au stade Charléty le , mais les deux rivaux se séparent sur un match nul 1-1[37] qui met les rhodaniennes dans de bonnes dispositions avant le match retour à domicile. Quatre jours plus tard, les Lyonnaises sont pourtant éliminées de la compétition 1-0 après un match serré et l'ouverture du score décisive de Lira Alushi à la 80e minute pour le club de la capitale[38]. Les Lyonnaises sont éliminées à ce stade de la compétition pour la deuxième année consécutive.

Effectif lors de la saison 2014-2015.
Effectif lors de la saison 2014-2015.

Le , Saki Kumagai marque son premier but de la saison sur penalty à la 56e minute lors de la victoire 14-0 contre Albi pour le compte de la 16e journée de championnat[39]. Le , elle prolonge son contrat d'une saison supplémentaire jusqu'en [40]. Le , l'Olympique lyonnais retrouve le Paris Saint-Germain à la 18e journée championnat pour un match décisif dans la conquête du titre ; à ce moment de la saison, les parisiennes comptent trois points d'avance sur les Lyonnaises, deuxième au classement, mais qui accusent un match de retard. Les joueuses de Farid Benstiti font illusion la première demi-heure mais ensuite le rouleau compresseur lyonnais se met en place et s'offre une victoire de prestige 4-0 et assure quasiment le sacre de champion[41]. Le neuvième titre consécutif de l'Olympique lyonnais est mathématiquement acquis le à la 20e journée sur la pelouse de Rodez grâce à une victoire 6-0 ; Saki Kumagai est remplacée à la 71e minute par Corine Petit[42].

Les Lyonnaises parviennent aisément à se hisser en finale de la Coupe de France face à Montpellier et remportent le trophée le la septième fois grâce à une victoire 2-1 au stade de l'Épopée de Calais malgré l'ouverture du score de Sofia Jakobsson en première mi-temps[43]. À l'issue de la saison 2014-2015, Saki Kumagai réalise un nouveau doublé national, marque 2 penaltys et délivre 4 passes décisives toutes compétitions confondues. Elle joue également 1 961 minutes en championnat[44] et établit ainsi le nouveau record pour une joueuse de champ à l'Olympique lyonnais[45]. D'une manière générale, son association avec Wendie Renard dans la défense lyonnaise est considérée comme l'une des charnières centrales les plus solides d'Europe. De plus, sa qualité de relance est de plus en plus exploitée au milieu de terrain par le nouvel entraîneur lyonnais Gérard Prêcheur.


2015-2016 : Consécration européenne

Saki Kumagai dispute son premier match de la saison le face sur la pelouse de Saint-Maur pour le compte de la 1re journée de championnat ; elle joue l'intégralité de la rencontre et les Lyonnaises s'imposent 7-0[46]. Elle marque son premier but de la saison le sur penalty à la 69e minute lors de la victoire 8-0 contre Guingamp pour le compte de la 3e journée de championnat[47]. L'Olympique lyonnais commence son parcours en Ligue des champions le , en disposant du Medyk Konin 6-0 en seizième de finale aller en déplacement en Pologne[48]. Au match retour, le , elles se qualifient pour en huitième de finale grâce à un succès 3-0 au stade de Gerland[49] ; Saki Kumagai joue l'intégralité des deux confrontations. Le , l'Olympique lyonnais affronte l'Athlético de Madrid en huitième de finale aller en déplacement en Espagne. Les rhodaniennes remportent la rencontre 3-1[50]. Le , elles s'imposent de nouveau au match retour 6-0 ; à cette occasion, la Japonaise marque son deuxième but de la saison sur penalty juste avant la mi-temps[51]. C'est la dernière fois que l'Olympique lyonnais joue au stade de Gerland en coupe d'Europe.

Composition des équipes lors de la finale de WCL 2016 face au VfL Wolfsburg.

Le , elle prolonge à nouveau son contrat jusqu'en [52]. Le , l'Olympique lyonnais joue face aux Tchèques du Slavia Prague en quarts de finale aller de la Ligue des champions pour leur première rencontre officielle dans le nouveau stade Parc Olympique lyonnais de Décines-Charpieu. Les Lyonnaises font rapidement exploser le Slavia 9-1[53]. La Japonaise et ses coéquipières se contentent de gérer sans pour autant arriver à trouver la faille lors du match retour le à Prague 0-0[54].

Ballon de la finale de la Ligue des champions 2015-2016.
Ballon de la finale de la Ligue des champions 2015-2016.

Titulaire au milieu de terrain devant une défense à trois, elle assiste au nouveau record d'affluence de l'Olympique lyonnais établi le au Parc OL avec 22 050 spectateurs[55] venus célébrer la revanche sévère des fenottes 7-0 contre le Paris Saint-Germain en demi-finale aller de la Ligue des champions[56]. Au match retour, le au Parc des princes, les Lyonnaises gèrent tranquillement leur avance et remportent le match 1-0 ; Saki Kumagai n'entame pas la rencontre et entre en jeu à la 61e minute à la place de Griedge Mbock[57]. Le , les Lyonnaises conservent mathématiquement leur titre de championnes de France à la 21e journée sur la pelouse de Soyaux grâce à un match remporté 5-1[58]. Le , elles atteignent encore la finale de la Coupe de France et remportent la compétition face à Montpellier au stade des Alpes de Grenoble grâce à une victoire 2-1 acquise dans la douleur en fin de rencontre grâce à Louisa Necib qui marque d'une frappe puissante dans la lucarne montpelliéraine à la 85e minute de jeu[59].

Le au stadio Città del Tricolore de Reggio d'Émilie, Saki Kumagai s'illustre en marquant le dernier tir au but de la finale de la Ligue des champions qui permet à l'Olympique lyonnais de remporter son troisième titre européen face au VfL Wolfsburg 1-1 (tab 4-3)[60] ; après une grande prise d'élan, elle frappe du plat du pied à mi-hauteur sur la droite de la gardienne prise à contre-pied. Lors de la finale, elle évolue au poste de milieu défensif devant une défense à trois. Elle est élue meilleure joueuse de la finale[61], ce qui constitue sa première distinction personnelle. C'est la quatrième joueuse japonaise à remporter la Coupe d'Europe après Yūki Ōgimi, Ami Ōtaki et Kozue Andō[62]. À l'issue de la saison 2015-2016, Saki Kumagai réalise le triplé historique, marque 7 buts (dont 5 penaltys) et délivre 4 passes décisives toutes compétitions confondues. Sa qualité de relance lui permet désormais d'être régulièrement positionnée au milieu de terrain par Gérard Prêcheur. Grâce à ses prestations abouties, elle est nommée dans le top 10 des meilleures joueuses en Europe de l'UEFA pour la saison 2015-2016[63].


2016-2017 : Deuxième triplé consécutif

Saki Kumagai à l'OL Training Center en février 2017.
Saki Kumagai à l'OL Training Center en .

Saki Kumagai dispute son premier match de la saison le au stade Camille-Lebon face à Soyaux pour le compte de la 1re journée de championnat ; elle joue l'intégralité de la rencontre et les Lyonnaises s'imposent largement 9-0[64]. Elle marque son premier but de la saison le sur penalty à la 91e minute lors de la victoire 4-0 contre Saint-Étienne pour le compte de la 3e journée de championnat[65]. Le , les championnes d'Europe remettent leur titre en jeu sur la pelouse du club norvégien d'Avaldsnes IL en seizième de finale aller ; Saki Kumagai marque le premier but de la rencontre sur penalty à la 7e minute et les Lyonnaises remportent le match 5-2[66]. Elle joue son 100e match officiel avec l'Olympique lyonnais le lors du match retour au Parc OL ; elle remplace Wendie Renard à la mi-temps et les Lyonnaises se qualifient facilement pour les huitièmes de finale 5-0[67].

Au tour suivant le , les fenottes rencontrent les suissesses du FC Zurich et les dominent 8-0 au Parc OL dès le match aller ; la Japonaise remplace Dzsenifer Marozsán à la mi-temps[68]. Une semaine plus tard le , les Lyonnaises assurent encore le spectacle 9-0 au Letzigrund Stadion de Zurich et valident leur qualification ; titulaire devant la défense lyonnaise, Saki Kumagai inscrit le 1900e but de l'histoire du club sur une frappe taclée du pied droit dans la surface grâce à une remise de Camille Abily à la 42e minute[69]. Le , les joueuses de Gérard Prêcheur retrouvent le redoutable VfL Wolfsburg à l'AOK Stadion, en quart de finale aller de la Ligue des champions ; Saki Kumagai est titulaire au milieu de terrain et voit son équipe s'imposer 2-0[70]. Au match retour, le au Parc OL, les Lyonnaises sont acculées toute la rencontre par des louves revanchardes et perdent 1-0[71], mais les rhodaniennes se qualifient tout de même pour le dernier carré avec soulagement ; Saki Kumagai démarre le match au milieu de terrain puis elle est remplacée par Caroline Seger à la 62e minute.

Composition des équipes lors de la finale de WCL 2017 face au Paris Saint-Germain.

Le , les Lyonnaises se déplacent à l'Academy Stadium de Manchester City pour la demi-finale aller et remportent le match 3-1[72] ; la Japonaise transforme un penalty dès la 2e minute. Au match retour le , devant 19 214 spectateurs[73] au Parc OL, les fenottes perdent le match 1-0 avec l'ouverture du score de Carli Lloyd à la 57e minute mais elles se qualifient tout de même pour la finale[74]. Le , Saki Kumagai prolonge son contrat avec l'Olympique lyonnais de trois saisons supplémentaires jusqu'en [75]. Le , les Lyonnaises sont officiellement championnes de France pour la onzième fois consécutive lors de la victoire 9-0 contre Soyaux à la 20e journée[76]. Le , les fenottes remportent la Coupe de France aux tirs au but face au Paris Saint-Germain (1-1 tab 7-6)[77] ; la Japonaise égalise sur penalty à la 34e minute puis elle rate le tir au but de la victoire en tirant sur le poteau gauche de la gardienne polonaise Katarzyna Kiedrzynek (son premier échec dans cet exercice), mais Ada Hegerberg offre finalement la victoire en fin de séance.

La finale de la Ligue des champions a lieu le au Cardiff City Stadium face au Paris Saint-Germain ; à l'image de leur rencontre en Coupe de France, le match est assez fermé et les deux rivales se séparent sur un match nul 0-0 à la fin du temps réglementaire mais l'Olympique lyonnais l'emporte finalement aux tirs au but 7-6 grâce à Sarah Bouhaddi[78]. Titulaire au milieu de terrain, Saki Kumagai participe aux 120 minutes de jeu et réussi facilement[79] son tir au but (plein centre à ras de terre) malgré l’échec quelques jours auparavant. C'est le quatrième titre européen glané par les Lyonnaises (égalant le FFC Francfort) qui deviennent au passage la première équipe à remporter les trois compétitions officielles sur deux années consécutives[80]. Saki Kumagai devient la seule joueuse japonaise à remporter au moins deux Coupes d'Europe[62]. À l'issue de la saison 2016-2017, la native de Sapporo réalise donc un nouveau triplé historique, marque 11 buts (dont 10 penaltys) et délivre 3 passes décisives toutes compétitions confondues.


2017-2018 : Troisième titre continental

Saki Kumagai au duel avec Formiga contre le PSG en décembre 2017.
Saki Kumagai au duel avec Formiga contre le PSG en .
Célébration du 5e titre européen de la section face au VfL Wolfsburg à Kiev.
Célébration du 5e titre européen de la section face au VfL Wolfsburg à Kiev.

Le début de saison 2017-2018 est marqué par le départ de l’entraîneur Gérard Prêcheur après trois saisons à la tête de l'équipe et huit trophées remportés sur neuf possibles[81]. Il est remplacé par l'ancien joueur nantais Reynald Pedros pour un contrat de deux saisons[82]. Pour son premier match, Saki Kumagai est titularisée lors de la 1re journée de championnat face à Rodez, le , et voit son équipe s'imposer 7-0 ; elle délivre une passe décisive à Eugénie Le Sommer à la 25e minute avant d'être remplacée à la 60e minute par Élodie Thomis[83]. Elle marque son premier but de la saison lors de la journée suivante sur penalty à la 38e minute en déplacement sur la pelouse de Guingamp[84]. Le , la Japonaise est titulaire pour le premier match de Ligue des champions de la saison remporté 5-0 sur la pelouse des Polonaises du Medyk Konin[85]. Le score du match retour est également sans appel, avec une victoire 9-0 au Parc OL une semaine plus tard[86] ; Saki Kumagai inscrit le 8e but sur penalty. Le , lors de la 7e journée de championnat contre Lille remporté 6-0, Saki Kumagai rate le premier penalty de sa carrière lyonnaise à la 54e minute en tirant plein centre à ras de terre sur la gardienne Elisa Launay qui stoppe le tir[87] ; elle interrompt ainsi une série de 21 penaltys consécutifs transformés.

Composition des équipes lors de la finale de WCL 2018 face au VfL Wolfsburg.

En huitièmes de finale aller de la Ligue des champions, les fenottes effectuent un long déplacement jusqu'au sud du Kazakhstan pour affronter le BIIK Kazygurt et s'imposent aisément 7-0 malgré un terrain sec et bosselé[88] ; Saki Kumagai est titulaire dans l'entrejeu avant de céder sa place à la 64e minute à Kheira Hamraoui. Au match retour le , la Japonaise est laissée au repos sur le banc et voit ses coéquipières s'imposer lourdement 9-0 à l'OL training center[89]. En quart de finale aller de la Ligue des champions, les fenottes rencontrent le FC Barcelone le au Parc OL et remportent le match 2-1 non sans peur grâce à un but d'Ada Hegerberg en fin de partie[90] ; Saki Kumagai est titulaire puis cède sa place à la 78e minute à Camille Abily. Au match retour, le au Mini estadi de Barcelone, les Lyonnaises s'imposent logiquement 1-0 et se qualifient pour la phase suivante[91] ; la Japonaise démarre la rencontre sur le banc avant de remplacer Delphine Cascarino à la 77e minute. Au mois d'avril, Saki Kumagai participe à la campagne victorieuse du Japon à la Coupe d'Asie organisée en Jordanie et est laissée au repos pour la demi-finale aller de la Ligue des champions face à Manchester City[92] qui s'est soldée sur un match nul 0-0 le [93]. Une semaine plus tard au Parc OL, elle est titularisée pour le match retour et apporte une meilleure assise au milieu de terrain qui permet aux Lyonnaises de se qualifier pour la finale en l'emportant 1-0 grâce à Lucy Bronze sans jamais être inquiétées par les Citizens[94].

Saki Kumagai est sacrée championne de France pour la cinquième fois consécutive le lors de la 20e journée de championnat face à l'Olympique de Marseille battu sèchement 7-0[95] et relégué en deuxième division. La finale de la Ligue des champions a lieu le au Stade Dynamo Lobanovski de Kiev face au VfL Wolfsburg. Les Lyonnaises s'imposent en prolongation 4-1 grâce à une entrée décisive de Shanice van de Sanden à la 95e minute (à la place de la Japonaise) qui parvient à délivrer 3 passes décisives malgré l'ouverture du score des louves[96]. L'Olympique lyonnais devient le club le plus titré de la compétition avec 5 finales remportées et est le premier club à remporter 3 titres européens d'affilée. La finale de la Coupe de France a lieu le au Stade de la Meinau de Strasbourg face au Paris Saint-Germain. Le match est interrompu environ une heure à cause de violents orages, et malgré les contestations des dirigeants rhodaniens (qui jugent le terrain impraticable et dangereux)[97], le match reprend ; les Lyonnaises se voient injustement refuser un but dans les dernières secondes du match et perdent la rencontre 1-0[98]. À l'issue de la saison 2017-2018, Saki Kumagai ajoute deux nouveaux trophées à son palmarès, marque 6 penaltys et délivre 2 passes décisives toutes compétitions confondues.


2018-2019 : Quatrième titre continental

Saki Kumagai célèbre son sixième titre national sur la pelouse de Dijon le 24 avril 2019.
Saki Kumagai célèbre son sixième titre national sur la pelouse de Dijon le .

Le début de saison 2018-2019 est marqué par les fins de carrière de Corine Petit, d'Élodie Thomis et de Camille Abily. Saki Kumagai commence sa saison le en remplaçant Eugénie Le Sommer à la 65e minute lors de la 1re journée de championnat face à Lille battu sèchement 8-0 au Domaine de Luchin[99]. Le , les championnes d'Europe remettent leur titre en jeu sur la pelouse du club norvégien d'Avaldsnes IL en seizième de finale aller ; Saki Kumagai est titulaire dans l’entre-jeu avant de céder sa place à la 68e minute à Isobel Christiansen et les Lyonnaises remportent le match 2-0 face à une équipe bien regroupée en défense[100]. Lors de la phase retour, les fenottes s'imposent aisément 5-0 à l'OL Training Center le [101] ; la Japonaise participe à l'ensemble de la rencontre.

Interview par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères en 2018.

Saki Kumagai marque le premier but de sa saison le lors de la 5e journée de championnat en déplacement à Rodez battu 2-0[102] ; elle ouvre le score en reprenant du pied droit une remise de la tête au second poteau d'Isobel Christiansen à la 40e minute. Le , elle est nommée parmi les quinze prétendantes au premier Ballon d'or féminin France Football en compagnie de six autres Lyonnaises[103]. En huitième de finale aller de Ligue des champions, le , les Lyonnaises sont confrontées à l'Ajax Amsterdam au Stade De Toekomst et s'imposent aisément 4-0[104] ; la Japonaise est titulaire avant de céder sa place à la 63e minute à Dzsenifer Marozsán. Au match retour, le , elles s'imposent de nouveau 9-0 et Saki Kumagai joue l'intégralité de la rencontre[105].

Saki Kumagai remplace Jessica Fishlock lors de la finale de la Ligue des champions.
Saki Kumagai remplace Jessica Fishlock lors de la finale de la Ligue des champions.

Pour les quarts de finale, le 20 et , l'Olympique lyonnais hérite d'un tirage difficile face au VfL Wolfsburg mais parvient malgré tout à se qualifier pour la phase suivante en remportant les deux matches de manière appliquée techniquement (2-1 au match aller à domicile[106] puis 4-2 au match retour[107]) ; Saki Kumagai est titulaire lors des deux rencontres et est remplacée par la galloise Jessica Fishlock lors du match retour à la 82e minute. En demi-finale, le 21 et , les rhodaniennes affrontent Chelsea FC qui, malgré son infériorité technique, a su poser beaucoup de problèmes à la stratégie lyonnaise mais cela n'est pas suffisant[108] ; la Japonaise est remplaçante et entre en jeu lors des deux rencontres.

La section officialise son treizième titre national d'affilée en battant Dijon 4-0 au Stade Gaston-Gérard le lors de la 21e journée[109]. Elles remportent leur huitième Coupe de France le au Stade Gaston-Petit face à Lille (3-1)[110] ; Saki Kumagai cède sa place à la 66e minute au profit de Jessica Fishlock. La finale de la Ligue des champions a lieu le au Groupama Arena de Budapest face au FC Barcelone. Après un match maîtrisé de bout en bout (4-0), les Lyonnaises remportent leur sixième titre européen[111] ; Saki Kumagai n'est pas titulaire au coup d'envoi mais remplace Jessica Fishlock à la 72e minute. Elle devient la seule joueuse issue de la Confédération asiatique à avoir remporté quatre Ligues des champions. À l'issue de la saison 2018-2019, la sapporaise réalise un nouveau triplé, marque 2 buts (dont 1 penalty) et délivre 1 passe décisive toutes compétitions confondues. Son temps de jeu global a également faibli, dû notamment aux bonnes prestations de Jessica Fishlock, plus à l'aise offensivement.


2019-2020 : Cinquième titre continental

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2020-2021 : Saison blanche

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Bayern Munich (depuis 2021)


2021-2022

Le , le Bayern Munich annonce la signature de Saki Kumagai pour une durée de deux saisons[112]. Elle récupère le numéro 3. La japonaise joue son premier match officiel avec le club bavarois le lors de la 1re journée de championnat contre le Werder Brême à domicile[113] ; elle est titulaire au milieu de terrain et joue l'intégralité de la rencontre remportée 8-0. Le , elle marque son premier but sur la pelouse du FC Cologne à l'occasion de la 4e journée de championnat[114] ; à la suite d'un corner mal repoussé par la gardienne Manon Klett, Saki Kumagai réceptionne la balle au second poteau et marque le deuxième but de la rencontre à la 21e minute.


Carrière internationale



Moins de 19 ans

Norio Sasaki est également sélectionneur du Japon U19 et U20 de 2007 à 2010.
Norio Sasaki est également sélectionneur du Japon U19 et U20 de 2007 à 2010.

Saki Kumagai est capitaine de la sélection U-19 avec laquelle elle participe à la Coupe d'Asie organisée dans la ville de Wuhan en Chine en . Les Japonaises jouent leur première rencontre contre l'Australie le et obtiennent un match nul 1-1 en revenant au score en fin de partie[115]. Le , elles affrontent Taipei et remportent le match aisément 5-0 ; Saki Kumagai en profite pour marquer son premier but en sélection à la 4e minute de jeu[116]. Pour le troisième match de poule le , elles obtiennent un nouveau match nul 1-1 contre la Chine mais cette fois, ce sont les joueuses chinoises qui reviennent au score en fin de partie[117].

Avec 5 points engrangés, le Japon se qualifie pour les demi-finales contre la Corée du Nord le  ; les joueuses nippones remportent la rencontre 1-0 grâce à un but de Mana Iwabuchi[118]. Le en finale, elles rencontrent la Corée du Sud ; après un match disputé, elles sont sacrées championnes d'Asie en remportant le match 2-1 en fin de rencontre[119]. Cette victoire offre au Japon une qualification directe à la Coupe du monde U-20 de 2010, organisée en Allemagne. Saki Kumagai a joué 5 matches avec la sélection U-19 (tous en tant que capitaine) dans leurs intégralité et marqué 1 but.


Moins de 20 ans

Saki Kumagai joue avec la sélection U-20 à l'occasion de la Coupe du monde organisée au Chili en 2008. Pour le premier match, le Japon affronte le Canada le et s'impose facilement 2-0[120]. Au deuxième match le , les Japonaises rencontrent l'Allemagne et gagnent 2-1[121]. Enfin, elles se qualifient pour les quarts de finale le en dominant la R.D. Congo 3-1[122]. Malgré un bon début de tournoi, elles sont éliminées au tour suivant le par la Corée du Nord 2-1[123].

Match contre le Mexique lors de la Coupe du monde U-20 de 2010 au WWK Arena d'Augsbourg.
Match contre le Mexique lors de la Coupe du monde U-20 de 2010 au WWK Arena d'Augsbourg.

Elle participe à nouveau à la Coupe du monde U-20, organisée en en Allemagne, grâce à la victoire du Japon lors de la Coupe d'Asie U-19 de 2009. La native de Sapporo est désignée capitaine des Nadeshiko pour cette nouvelle campagne. Au premier match le au WWK Arena d'Augsbourg, les Japonaises affrontent le Mexique et sont fortement bousculées ; elles concèdent le match nul 3-3 grâce notamment à un but marqué contre leur camp des hispaniques[124].

Au deuxième match le , toujours à Augsbourg, les joueuses nippones se font surprendre par le Nigeria 2-1[125]. Malgré une victoire 3-1 face à l'Angleterre au troisième match de poule le au SchücoArena de Bielefeld, cela n'est pas suffisant pour se qualifier pour les phases éliminatoires de la compétition[126]. Saki Kumagai a joué 7 matches avec la sélection U-20 (dont 3 en tant que capitaine) dans leur intégralité et n'a marqué aucun but.


Équipe du Japon A


Débuts en sélection nationale

Saki Kumagai joue son premier match international A contre le Canada, le à Larnaca, à l'occasion du 1er match du Tournoi de Chypre en entrant en jeu à la 51e minute à la place de Nayuha Toyoda[127] ; les Nadeshiko perdent la rencontre 3-0. Elle est sélectionnée par Norio Sasaki pour participer à la Coupe d'Asie 2008 organisée au Viêtnam où elle ne joue que le deuxième match de poule en tant que titulaire contre la modeste équipe de Taipei que le Japon remporte 11-0[128] ; les nippones terminent à la troisième place de la compétition. Saki Kumagai est à nouveau rappelée en équipe première en 2010 et participe activement à la victoire en Coupe d'Asie de l'Est, puis atteint à nouveau la troisième place de la Coupe d'Asie et décroche la médaille d'or aux Jeux asiatiques de Ghangzhou en battant la Corée du Nord 1-0 en finale le .


Coupe du monde 2011 en Allemagne

« Franchement, j'étais très occupée à profiter de l'instant présent. Je n'étais pas le moins du monde nerveuse (...). L'important pour moi, c'était de tirer sans hésiter, en y mettant le plus de puissance possible. »

Saki Kumagai à propos de la séance de tirs au but de la finale de la Coupe du monde 2011[129].

Afin de préparer au mieux la Coupe du monde organisée en Allemagne, les Japonaises participent à l'Algarve Cup en au Portugal et rencontrent notamment les États-Unis au premier match (perdu 2-1) et la Suède pour la troisième place (remporté 2-1). En , le Japon effectue une tournée de préparation aux États-Unis et joue deux matches amicaux contre les Stars and Stripes, tous deux perdus 2-0 au Mapfre Stadium de Colombus. Les Nadeshiko entament leurs échéances mondiales le contre la Nouvelle-Zélande et s'imposent 2-1 grâce à un coup franc direct transformé par Aya Miyama à la 68e minute[130]. Pour le deuxième match de poule le , les Japonaises sont opposées au Mexique et s'imposent très largement 4-0 grâce notamment à un triplé d'Homare Sawa[131]. Déjà qualifié pour les quarts de finale, le Japon perd 2-0 face à l'Angleterre au troisième match le [132].

Saki Kumagai contre la Suède.
Saki Kumagai contre la Suède.
Équipe du Japon en finale durant la séance de tirs au but.
Équipe du Japon en finale durant la séance de tirs au but.
Tir au but vainqueur de Saki Kumagai face à Hope Solo.
Tir au but vainqueur de Saki Kumagai face à Hope Solo.

Ayant fini deuxième de leur groupe, les joueuses de Norio Sasaki sont opposées à la Mannschaft (tenante du titre) en quart de finale le . Le match est rude et disputé mais aucun but n'est marqué avant la fin du temps réglementaire ; la prolongation s'ensuit et les Nadeshiko en profitent pour marquer un but décisif à la 108e minute grâce à Karina Maruyama (1-0) et réalise la première grosse surprise de la compétition[133]. En demi finale, le Japon affronte la Suède le au Commerzbank-Arena de Francfort ; malgré avoir concédé l'ouverture du score en début de partie, les nippones arrachent finalement leur place pour la finale (3-1) grâce à un but d'Homare Sawa et un doublé de Nahomi Kawasumi[134].

En finale, le Japon est opposé aux États-Unis le à Francfort. Les deux formations se rendent coup pour coup sur le terrain et se séparent sur un match nul 2-2 à la fin du temps réglementaire. La prolongation ne fait pas évoluer le score et une séance de tirs au but est alors programmée. Âgée de seulement 20 ans, Saki Kumagai transforme le dernier tir au but de la séance et devient championne du monde de football (tab 3-1)[135] ; elle frappe en force dans la lucarne sur la droite de la gardienne américaine Hope Solo. Ce tir au but victorieux, marqué de sang-froid, va fortement contribuer à sa notoriété.

Grâce à ce succès, le Japon remporte son premier titre mondial, équipes masculine et féminine confondues. Durant la compétition, l'équipe déploie à la fin de chacun de ses matches une bannière de remerciement pour les gestes de solidarité et d'appui vis-à-vis de la population japonaise touchée par le tremblement de terre du [136]. Au retour de l'équipe nationale, le gouvernement décerne aux joueuses un prix d'honneur pour service rendu au peuple japonais à la résidence du Premier ministre le [137]. Saki Kumagai déclare « nous avons vécu cette Coupe du monde dans une ambiance positive et détendue. Tout le monde, y compris les entraîneurs, s'est laissé gagner par un état d'esprit résolument optimiste »[138].


Jeux olympiques 2012 de Londres

Saki Kumagai au marquage sur Wendie Renard lors de la demi-finale contre la France.
Saki Kumagai au marquage sur Wendie Renard lors de la demi-finale contre la France.

En , les Japonaises participent au tournoi pré-olympique en Chine des Jeux olympiques 2012 de Londres. Se déroulant sur 4 matches, Saki Kumagai et ses coéquipières se qualifient aisément avec trois victoires et un match nul. Afin de préparer au mieux les olympiades, les Japonaises se confrontent au gratin mondial à l'occasion de l'Algarve Cup en et rencontrent notamment les États-Unis (victoire 1-0) et l'Allemagne (défaite 4-3). Les Nadeshiko démarrent leur tournoi olympique le contre le Canada au Ricoh Arena de Coventry et s'imposent 2-1[139]. Au deuxième match de poule le , toujours au Ricoh Arena, elles affrontent la Suède de Lotta Schelin mais les deux formations se séparent sur un match nul équitable 0-0[140]. Alors qu'un point leur suffisent pour se qualifier, le au Millenium Stadium de Cardiff, les joueuses de Nario Sasaki font face à une équipe sud-africaine déjà éliminée mais bien regroupée derrière qui les oblige à concéder le point du match nul 0-0 non sans peur[141].

Saki Kumagai ceinturée par Rachel Buehler en finale contre les États-Unis.
Saki Kumagai ceinturée par Rachel Buehler en finale contre les États-Unis.

En quart de finale le , le Japon s'ouvre les portes des demi-finales après une victoire 2-0 tout en maîtrise tactique contre le Brésil[142], pourtant médaillé d'argent lors des deux précédentes éditions. En demi finale, les Japonaises affrontent l'équipe de France de Bruno Bini le au stade de Wembley ; elles s'imposent 2-1 face à des bleues bien trop timorées en début de rencontre et qui ratent un penalty sur un tir non-cadré d'Élise Bussaglia à la 79e minute[143].

En finale, les Japonaises sont opposées aux États-Unis le au stade de Wembley mais Saki Kumagai et ses coéquipières ne parviennent pas à reproduire l'exploit du mondial précédent et sont battues 2-1[144] ; les Nadeshiko se sont pourtant procurées de nombreuses occasions et ont globalement dominé les débats en imposant leur jeu à base de passes courtes rapides mais cela n'a pas suffi face à la bonne organisation américaine et la remontée du score de Yūki Ōgimi à la 63e minute. La dernière médaille du Japon aux Jeux olympiques dans la discipline du football remontait à 1968 avec une médaille de bronze remportée par l'équipe masculine à Mexico, soit 44 ans d’attente.


Coupe du monde 2015 au Canada

En guise de préparation à la Coupe de monde organisée au Canada, les Japonaises participent à l'Algarve Cup en . Saki Kumagai prend part à deux rencontres contre le Danemark (défaite 2-1) et la France (défaite 3-1) où elle retrouve de nombreuses coéquipières en club. Les Japonaises affrontent aussi en match amical la Nouvelle-Zélande (victoire 1-0) et l'Italie (victoire 1-0) à la fin du mois de mai au Japon. Cette nouvelle Coupe du monde voit le nombre d'équipes engagées passer de 16 à 24.

Saki Kumagai face à l'Australie.
Saki Kumagai face à l'Australie.
Saki Kumagai (no 4) avec le Japon en finale de la Coupe du monde 2015 contre les États-Unis.
Saki Kumagai (no 4) avec le Japon en finale de la Coupe du monde 2015 contre les États-Unis.

Le Japon entame sa compétition le au BC Place Stadium de Vancouver face à la Suisse ; les Nadeshiko s'imposent 1-0 grâce à un but d'Aya Miyama sur penalty à la 29e minute[145]. Le au BC Place Stadium, le Japon affronte le Cameroun pour le deuxième match de poule et remporte la partie 2-1 assez facilement malgré un but en fin de rencontre de l'attaquante camerounaise Ajara Nchout[146]. Déjà qualifié pour les huitièmes de finale, Saki Kumagai est préservée lors du troisième match contre l'Équateur remporté 1-0[147]. Ayant terminé premier de son groupe, le Japon a la chance d'aborder la phase éliminatoire de la compétition dans le tableau le plus facile. En huitième de finale, les joueuses de Norio Sasaki sont opposées aux Pays-Bas, le au BC Place Stadium, et gagnent 2-1[148].

En quart de finale le au stade du Commonwealth d'Edmonton, les joueuses nippones sont confrontées à l'Australie et arrachent leur billet pour les demi-finales en fin de rencontre grâce à un but de Mana Iwabuchi à la 87e minute (1-0)[149]. En demi-finale le au stade du Commonwealth, les Japonaises sont opposées à l'Angleterre et se qualifient pour la finale dans les arrêts de jeu grâce à un but marqué contre son camp de Laura Bassett à la 92e minute[150]. Les Nadeshiko retrouvent encore une fois les États-Unis en finale de la compétition au BC Place Stadium le  ; cette finale offre moins de suspense que les précédentes car les américaines maîtrisent beaucoup mieux le ballon et inscrivent déjà 4 buts après seulement 15 minutes de jeu. Une finale à sens unique remportée finalement 5-2 par l'équipe des États-Unis qui s'octroie son troisième titre mondial[151]. La finale 2015 établit un nouveau record d'audience à télévision américaine pour un match de soccer avec près de 25,4 millions de téléspectateurs, tandis qu'au Japon, elle a été suivie par près de 11,6 millions de téléspectateurs (contre 9,8 millions en 2011)[152].


Échec au tournoi pré-olympique 2016

Avec un groupe en fin de cycle, les joueuses nippones ne réussissent pas à se qualifier pour les Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro lors du tournoi pré-olympique organisé à Osaka en  ; les Nadeshiko ne remportent qu'un seul des 4 matches programmés du tournoi et laissent ainsi la Chine et l'Australie se qualifier pour les olympiades. Cette contre-performance va contraindre le sélectionneur Norio Sasaki (en place depuis 2008) à démissionner de son poste en au profit de l'ancienne joueuse internationale japonaise Asako Takakura. C'est la première femme nommée à ce poste[153] et son objectif est de rebâtir une équipe compétitive en vue de la Coupe du monde 2019 en France, mais surtout, en vue des Jeux olympiques 2020 de Tokyo.

Malgré une année internationale mitigée en 2016, Saki Kumagai est à nouveau nommée dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA[154] grâce à ses performances en club ; elle avait déjà été nommée dans le top 10 de la FIFA en 2013[155]. À l'issue d'un stage de préparation organisé en à Tokyo, Asako Takakura l'a nomme officiellement capitaine de la sélection japonaise en succession d'Aya Miyama[156].


Coupe d'Asie 2018 en Jordanie

Les Nadeshiko démarrent leur compétition en Jordanie le contre l'équipe du Viêtnam au King Abdullah II Stadium d'Amman et s'imposent largement 4-0[157]. Au deuxième match de poule le au Stade international d'Amman, elles affrontent la Corée du Sud, mais les deux formations se séparent sur un match nul logique 0-0[158]. Alors qu'aucune équipe n'est encore qualifiée, le au Stade international d'Amman, les joueuses d'Asako Takakura parviennent à mener face à une équipe australienne pourtant bien regroupée mais Sam Kerr les oblige à concéder le point du match nul 1-1 en fin de partie[159] ; les deux équipes se qualifient tout de même pour la phase suivante. Cette qualification est également synonyme d'une participation directe à la prochaine Coupe du monde 2019 organisée en France[160]. En demi-finale le , les Japonaises affrontent la Chine au King Abdullah II Stadium et s'imposent 3-1 tout en maîtrise[161].

En finale, les Japonaises sont de nouveau opposées aux Matildas d'Australie le au Stade international d'Amman. Durant le match, les Japonaises subissent le rythme des australiennes tout au long de la rencontre sans parvenir à les inquiéter ; Saki Kumagai provoque même un penalty après 14 minutes de jeu sur une faute de main, mais sans conséquence puisque la gardienne nippone stop le tir d'Elise Kellond-Knight. Il faut attendre la fin de match et l'entrée en jeu de Kumi Yokoyama pour finalement voir le Japon s'imposer 1-0 grâce à une frappe imparable dans la lucarne[162]. Les Nadeshiko remportent leur deuxième sacre continental et conservent leur titre après celui de l'édition 2014. Saki Kumagai remporte quant à elle sa première Coupe d'Asie avec l'équipe A, en ayant participé à l'intégralité des cinq rencontres en tant que capitaine.


Coupe du monde 2019 en France

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Jeux olympiques 2020 de Tokyo

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Coupe d'Asie 2022 en Inde

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Style de jeu


« Dans n’importe quelle équipe, mon but est de devenir un pilier, un soutien. Pour survivre à l’OL, entourée de toutes ces grandes joueuses, il faut faire vivre le talent des autres, assurer l’équilibre général pour leur permettre d’exprimer leurs points forts. »

Saki Kumagai à propos de son rôle sur le terrain[163].

Saki Kumagai possède une excellente qualité de relance, à la fois courte et longue avec la capacité de jouer dans les intervalles[164]. Elle peut aussi bien jouer du pied gauche que du pied droit. Ces caractéristiques lui valent d'être souvent positionnée au milieu de terrain, soit associée à une autre récupératrice ou seule en sentinelle devant la défense. Elle est également une excellente tireuse de penalty ; elle prend généralement beaucoup d'élan avant de frapper afin de mieux percevoir les mouvements de la gardienne[165].

Saki Kumagai avec le Japon en 2019.
Saki Kumagai avec le Japon en 2019.

Patrice Lair, son entraîneur lors de sa première saison à l'Olympique lyonnais, déclare à l'époque que Saki Kumagai « est bonne techniquement, elle est intelligente et en plus, au milieu de terrain, elle est encore meilleure (...). Derrière, c'est un rempart. Elle a une belle qualité de passe, elle est technique, toujours en observation »[166].

L'internationale anglaise Lucy Bronze, sa coéquipière en club, déclare en 2017 que « Saki est extrêmement perfectionniste et professionnelle ; elle veut que chacune de ses passes soient parfaites, tout en donnant l’impression que c'est facile. Elle se fait très discrète sur le terrain mais sans elle, le jeu manque souvent de qualité et de précision »[167].

En 2021, Gérard Prêcheur déclare qu'elle « est une joueuse d’exception. Elle a une énorme influence sur le plan mental et également tactique. Elle fait partie des meilleurs éléments que j’ai dirigés (...). Son hygiène de vie lui permet d’être toujours en forme et prête à jouer »[168].


Statistiques



Détails en club


Statistiques en club de Saki Kumagai au 2 décembre 2022
Saison Club Championnat Coupe nationaleCoupe de la LigueSupercoupeCompétition(s)
continentale(s)
Total
Division M.B. M.B.M.B.M.B.Comp.M.B.M.B.
2009 Urawa Red Diamonds Nadeshiko League 21 2 4 1------- 253
2010 Urawa Red Diamonds Nadeshiko League 18 6 4 220----- 248
2011 Urawa Red Diamonds Nadeshiko League 5 0 - -------- 50
Sous-total 4488320----- 5411
2011-2012 FFC Francfort Frauen-Bundesliga 20 2 3 0----WCL80 312
2012-2013 FFC Francfort Frauen-Bundesliga 18 0 1 0------- 190
Sous-total 38240-----80 502
2013-2014 Olympique lyonnais Division 1 19 3 5 3----WCL41 287
2014-2015 Olympique lyonnais Division 1 22 2 6 0----WCL40 322
2015-2016 Olympique lyonnais Division 1 20 5 5 1----WCL91 347
2016-2017 Olympique lyonnais Division 1 19 6 2 2----WCL93 3011
2017-2018 Olympique lyonnais Division 1 21 5 4 0----WCL71 326
2018-2019 Olympique lyonnais Division 1 20 2 5 0----WCL90 342
2019-2020 Olympique lyonnais Division 1 14 2 5 0--10WCL61 263
2020-2021 Olympique lyonnais Division 1 17 4 1 0----WCL61 245
Sous-total 15229336--10-548 24043
2021-2022 Bayern Munich Frauen-Bundesliga 21 5 4 1----WCL82 338
2022-2023 Bayern Munich Frauen-Bundesliga 8 0 2 2----WCL50 152
Sous-total 29563-----132 4810
Total sur la carrière 2634451122010-7510 39266
Statistiques complémentaires en club de Saki Kumagai au 2 décembre 2022
0Club00Matchs (Titularisations)00Buts (Penaltys)0 0Minutes jouées[169]0 0Ratio but/match0 0 - 0
Urawa Red Diamonds54 (50)11 (0) 4 515 0.20 0 - 0
FFC Francfort50 (46)2 (0) 4 189 0.04 1 - 0
Olympique lyonnais240 (212)43 (26) 18 725 0.17 14 - 0
Bayern Munich (en cours) 48 (41) 10 (0) 3 714 0.21 3 - 0
Total sur la carrière392 (349)66 (26) 31 133 0.16 18 - 0
Taux de victoires, nuls et défaites en club de Saki Kumagai au 2 décembre 2022
Urawa Red Diamonds FFC Francfort Olympique lyonnais Bayern Munich
Classements par saison en club de Saki Kumagai à l'issue de la saison 2021-2022
Compétition 020090 020100020110 020120 020130 020140 020150 020160 020170 020180 020190 020200 020210 020220 020230
Championnat1re 2e3e 3e 3e 1re 1re 1re 1re 1re 1re 1re 2e 2e -
Coupe nationale2e 2e- 2e 1/16 1re 1re 1re 1re 2e 1re 1re - 1/2 -
Ligue des champions 2e - 1/8 1/8 1re 1re 1re 1re 1re 1/4 1/4 -

Listes des matches en club



Détails en sélection


Statistiques en sélection de Saki Kumagai au 10 octobre 2022
Année Sélection Phases finales Qualif. JO Coupe Asie l'E. Jeux asiatiques SheBelieves Cup T. de Chypre Algarve Cup Matches amicaux Total
Compétition MBMBMBMBMBMBMBMBMB
2008 Japon U-20 Coupe du monde 4 0 - ------------- 40
2009 Japon U-19 Coupe d'Asie 5 1 - ------------- 51
2010 Japon U-20 Coupe du monde 3 0 - ------------- 30
Sous-total 121-------------- 121
2008 Japon Coupe d'Asie 1 0 - -------10---- 20
2009 Japon - - - - ------------- 00
2010 Japon Coupe d'Asie 4 0 - -3040------40 150
2011 Japon Coupe du monde 6 0 4 0--------3030 160
2012 Japon Jeux olympiques 6 0 - ---------4060 160
2013 Japon - - - - -30------3030 90
2014 Japon - - - - ---------3020 50
2015 Japon Coupe du monde 6 0 - ---------2030 110
2016 Japon - - - 4 0----------30 70
2017 Japon - - - - ---------4050 90
2018 Japon Coupe d'Asie 5 0 - ---------3020 100
2019 Japon Coupe du monde 4 0 - -----10----51 101
2020 Japon - - - - -----20------ 20
2021 Japon Jeux olympiques 4 0 - -----------40 80
2022 Japon Coupe d'Asie 5 1 - -----------40 91
Sous-total 4118060403010220441 1292
Total sur la carrière 5328060403010220441 1413
Statistiques complémentaires en sélection A de Saki Kumagai au 10 octobre 2022
Chiffres en sélection
  • Premier match : Canada (07/03/2008)
  • Dernier match : Nlle-Zélande (09/10/2022)
  • Premier but : Afrique du Sud (10/11/2019)
  • Plus large victoire : 11 - 0 Taipei
  • Plus large défaite : 5 - 2 États-Unis
  • Nation la plus jouée : États-Unis (14)
  • Nombre de nations jouées : 36
  • Nombre de compétitions : 24
  • Nombre de capitanats : 50
  • Victoires : 72 - Nuls : 25 - Défaites : 32
  • Titularisations : 126
  • Buts : 2
  • Ratio but/match : 0.01
  • Minutes jouées[169] : 11 321
  • Sanctions : 9 0

Listes des matches internationaux


  • Nations jouées avec l'équipe du Japon A.
  • Nations jouées uniquement avec les sélections jeunes.

Palmarès



En club et sélection


Saki Kumagai totalise cinq Ligues des champions avec l'Olympique lyonnais.
Saki Kumagai totalise cinq Ligues des champions avec l'Olympique lyonnais.

Saki Kumagai remporte son premier titre en club en devenant championne du Japon en 2009 avec les Urawa Red Diamonds. Elle est vice-championne du Japon en 2010. Elle atteint la finale de la Coupe du Japon en 2009 et 2010 et celle de la Coupe de la ligue japonaise en 2010. Arrivée en Allemagne au FFC Francfort, elle est finaliste de la Ligue des champions en 2012. Le club allemand se hisse en finale de la Coupe d'Allemagne en 2012 mais Saki Kumagai ne joue pas la rencontre[12]. Elle étoffe considérablement son palmarès avec l'Olympique lyonnais où elle remporte la plus prestigieuse des compétitions, la Ligue des champions, qu'elle s'octroie en 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020 ; respectivement face au VfL Wolfsburg, au Paris Saint-Germain, le VfL Wolfsburg, le FC Barcelone puis à nouveau face au VfL Wolfsburg. Sur le plan national, elle est championne de France à sept reprises en 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020. Elle remporte la Coupe de France à six reprises en 2014, 2015, 2016, 2017, 2019 et 2020 et atteint la finale en 2018. Elle remporte la première édition du Trophée des championnes en 2019. Elle totalise 20 trophées en club (8 titres nationaux, 6 Coupes nationales, 1 Supercoupe et 5 Ligues des champions).

En équipe du Japon des moins de 19 ans, Saki Kumagai est championne d'Asie en 2009. Avec l'équipe A, elle est vainqueur des Jeux asiatiques et de la Coupe d'Asie de l'Est en 2010. Elle devient championne du monde en 2011 en éliminant les États-Unis aux tirs au but. En 2012, après avoir atteint la finale de l'Algarve Cup, elle est médaillée d'argent aux Jeux olympiques de Londres. Elle est finaliste de la Coupe d'Asie de l'Est en 2013 et de l'Algarve Cup en 2014. Elle devient vice-championne du monde en 2015. Capitaine de son équipe, elle remporte la Coupe d'Asie en 2018. Elle totalise 5 trophées en sélection (dont 1 Coupe du monde et 1 Coupe d'Asie) et 1 médaille d'argent olympique.


Distinctions personnelles


Grâce à ses bonnes performances individuelles en club et avec la sélection japonaise, Saki Kumagai est classée 7e meilleure joueuse dans le monde de la FIFA en 2013[178]. Intraitable dans l’entrejeu lyonnais et buteuse décisive lors de la séance de tirs au but, elle est élue meilleure joueuse de la finale de la Ligue des champions en 2016[61]. Elle est classée 4e meilleure joueuse en Europe de l'UEFA à l'issue de la saison 2015-2016[179]. Elle est à nouveau nommée dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2016[154] grâce à ses bonnes prestations avec l'Olympique lyonnais ; elle est classée cette fois-ci à la 6e position[180],[181]. En 2017, elle est nommée pour la première fois dans le top 3 des meilleures joueuses asiatiques de l'AFC[182]. Elle est nommée pour la troisième fois de sa carrière dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2018 (elle se classe à la 10e place)[183],[184]. Toujours en 2018, Saki Kumagai est nommée dans le top 15 des meilleures footballeuses lors de la première édition féminine du Ballon d'or France Football (elle se classe à la 12e place)[185], dans l'équipe type de l'IFFHS[186] ainsi que dans le top 3 des meilleures joueuses asiatiques de l'AFC[187]. En 2019, elle fait partie des cinq finalistes pour le prix du Women's Footballer of the Year décerné par la BBC[188]. Toujours en 2019, elle est élue meilleure joueuse asiatique par l'AFC[189]. En 2020, elle est nommée dans le top 11 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA[190],[191] et dans le Women's World Team de l'IFFHS[192]. Elle est également nommée dans le Women's AFC Team of the decade 2011-2020[193], le Women's World Team of the decade 2011-2020[194],[195] et le All time Asia Women's Dream Team[196] de l'IFFHS. Toujours en 2020, elle est élue meilleure joueuse annuelle de l'AFC par l'IFFHS[197].


Tableau récapitulatif


Saki Kumagai remporte la 6e édition de la Coupe du monde féminine en 2011.
Saki Kumagai remporte la 6e édition de la Coupe du monde féminine en 2011.

Le tableau ci-dessous récapitule le palmarès professionnel de Saki Kumagai.

Palmarès de Saki Kumagai au 6 avril 2022
En sélection En club
Équipe du Japon U-19 (1)
  • Vainqueur de la Coupe d'Asie en 2009

Équipe du Japon (4)

  • Vainqueur de la Coupe du monde en 2011
  • Vainqueur de la Coupe d'Asie en 2018
  • Médaille d'or aux Jeux asiatiques en 2010
  • Vainqueur de la Coupe d'Asie de l'Est en 2010

  • Médaille d'argent aux Jeux olympiques en 2012
  • Finaliste de la Coupe du monde en 2015
  • Finaliste de la Coupe d'Asie de l'Est en 2013
  • Finaliste de l’Algarve Cup en 2012 et 2014

  • Troisième place de la Coupe d'Asie en 2008, 2010 et 2022 0
  • Troisième place de l’Algarve Cup en 2011
  • Troisième place du Tournoi de Chypre en 2008
Urawa Red Diamonds (1)
  • Championne du Japon en 2009
  • Finaliste de la Coupe du Japon en 2009 et 2010
  • Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2010
FFC Francfort
  • Finaliste de la Coupe d'Allemagne en 2012[198]
  • Finaliste de la Ligue des champions en 2012
Olympique lyonnais (19)
  • Championne de France en 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 20200
  • Vainqueur de la Coupe de France en 2014, 2015, 2016, 2017, 2019 et 2020
  • Vainqueur du Trophée des championnes en 2019
  • Vainqueur de la Ligue des champions en 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
  • Finaliste de la Coupe de France en 2018
Distinctions personnelles
  • Nommée dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2013 (7e place)
  • Élue meilleure joueuse de la finale de la Ligue des champions 2016
  • Nommée dans le top 10 des meilleures joueuses en Europe de l'UEFA en 2016 (4e place)
  • Nommée dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2016 (6e place)
  • Nommée dans le top 3 des meilleures joueuses asiatiques de l'AFC en 2017
  • Nommée dans le top 10 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2018 (10e place)
  • Nommée dans le top 15 des meilleures footballeuses pour le Ballon d'or France Football en 2018 (12e place)
  • Nommée dans le top 3 des meilleures joueuses asiatiques de l'AFC en 2018
  • Nommée dans le Women's World Team de l'IFFHS en 2018
  • Nommée parmi les 5 finalistes du Women's Footballer of the Year de la BBC en 2019
  • Élue meilleure joueuse asiatique de l'AFC en 2019
  • Nommée dans le top 11 des meilleures joueuses dans le monde de la FIFA en 2020
  • Nommée dans le Women's World Team de l'IFFHS en 2020
  • Élue meilleure joueuse asiatique de l'AFC par l'IFFHS en 2020
  • Nommée dans le Women's AFC Team of the decade 2011-2020 de l'IFFHS
  • Nommée dans le Women's World Team of the decade 2011-2020 de l'IFFHS
  • Nommée dans le All time Asia Women's Dream Team de l'IFFHS

Notes et références


  1. (en) Liste complète des équipes à la Coupe du monde 2019, sur fifadata.com.
  2. (ja) « S. Kumagai », sur tsukubaway.com, .
  3. « De nouveaux sommets, page 13 », sur issuu.com, .
  4. (ja) « Saki Kumagai », sur herointerview.jp, .
  5. (ja) « Liste des vainqueurs All-Japan High School WFC », sur jfa.jp.
  6. (ja) « Fiche Urawa vs Tokiwagi », sur urawa-reds.co.jp, .
  7. (ja) « Au cœur de la défense », sur asahi.com, .
  8. (de) « Une internationale nippone arrive », sur framba.de, .
  9. (de) « Kumagai vient renforcer le FFC », sur kicker.de, .
  10. « Paris corrigé à Francfort », sur lequipe.fr, .
  11. « Le PSG éliminé », sur football365.fr, .
  12. (de) « Bayern vainqueur après 3 tentatives », sur kicker.de, .
  13. « Lyon conserve la LDC », sur football365.fr, .
  14. « Lyon garde sa patte sur l'Europe », sur fr.uefa.com, .
  15. « Qui est le FFC Francfort ? », sur olweb.fr, .
  16. (de) « Francfort se sépare de Sven Kahlert », sur faz.net, .
  17. (en) « Nouvelles de l'infirmerie », sur tumblr.com, .
  18. « Kumagai fait ses premiers pas à l'OL », sur olweb.fr, .
  19. « Saki Kumagai, la touche technique », sur 20minutes.fr, .
  20. « Deux renforts à l'OL », sur lequipe.fr, .
  21. « Hénin-Beaumont - OL féminin : 0 - 4 », sur olweb.fr, .
  22. « OL féminin - Muret : 10 - 0 », sur olweb.fr, .
  23. « Twente - OL féminin : 0 - 4 », sur olweb.fr, .
  24. « L'OL a les quarts en vue », sur leprogres.fr, .
  25. « Lyon éliminé ! », sur lequipe.fr, .
  26. « Pontarlier (DH) - OL féminin : 0 - 18 », sur olweb.fr, .
  27. « Kumagai plâtrée 2 semaines », sur olweb.fr, .
  28. « Une affaire rapidement bouclée », sur leprogres.fr, .
  29. « Le grand huit de l’OL », sur footdelles.com, .
  30. « L'OL conserve sa suprématie », sur leprogres.fr, .
  31. « Lair va quitter Lyon », sur lequipe.fr, .
  32. « Lair : «On est arrivés au bout» », sur lequipe.fr, .
  33. « Gérard Prêcheur entraîneur des féminines », sur olweb.fr, .
  34. « OL féminin - Guingamp : 3 - 0 », sur olweb.fr, .
  35. « Brescia-Lyon : Le récital lyonnais », sur footdelles.com, .
  36. « Brescia - OL féminin : 0 - 9 », sur olweb.fr, .
  37. « Cela se jouera à Gerland ! », sur olweb.fr, .
  38. « Trop cruel ! », sur olweb.fr, .
  39. « Ol féminin - Albi : 14 - 0 », sur olweb.fr, .
  40. « La Japonaise Kumagai prolonge à Lyon », sur eurosport.fr, .
  41. « l'OL s'envole vers son neuvième titre », sur lequipe.fr, .
  42. « L'OL décroche un neuvième Championnat », sur lequipe.fr, .
  43. « 7e Coupe de France pour l'OL ! », sur footdelles.com, .
  44. « Temps de jeu : 2014-2015 », sur statsfootofeminin.fr.
  45. Sur une saison, le maximum possible est de 1 980 minutes en championnat.
  46. « Saint-Maur - OL féminin : 0 - 7 », sur olweb.fr, .
  47. « Guingamp -OL féminin : 0 - 8 », sur olweb.fr, .
  48. « LDC : Lyon sans souci », sur footdelles.com, .
  49. « L'OL confirme sa qualification », sur lequipe.fr, .
  50. « LDC : victoire et émotions », sur footdelles.com, .
  51. « L'OL valide son billet », sur lequipe.fr, .
  52. « Saki Kumagai prolonge un d'an », sur francefootball.fr, .
  53. « Lyon en démonstration au Parc OL », sur lequipe.fr, .
  54. « L'OL tenu en échec mais qualifié », sur lequipe.fr, .
  55. « Record d’affluence au Parc OL », sur ol-et-lyonnais.com, .
  56. « L'OL déjà en finale », sur leprogres.fr, .
  57. « Lyon rejoint Wolfsburg en finale », sur lequipe.fr, .
  58. « Championnes de France à Soyaux », sur olweb.fr, .
  59. « L'OL s'impose au finish », sur footdelles.com, .
  60. « L'OL remporte la LDC face à Wolfsburg », sur lequipe.fr, .
  61. « L’OL remporte sa 3e LDC féminine », sur lemonde.fr, .
  62. (ja) « 2e WCL consécutives », sur footballchannel.jp, .
  63. « Joueuse UEFA : huit Lyonnaises nommées », sur lequipe.fr, .
  64. « L'OL lance parfaitement sa saison », sur olweb.fr, .
  65. « L'OL survol le derby », sur olweb.fr, .
  66. « Lyon, fébrile, fait la différence », sur footdelles.com, .
  67. « Victoire pour Lyon, qualifié en 1/8e », sur footdelles.com, .
  68. « L'OL a corrigé Zurich », sur lequipe.fr, .
  69. « Lyon pulvérise (encore) Zurich », sur lequipe.fr, .
  70. « L’OL féminin fait le plus dur à Wolfsburg », sur leliberolyon.fr, .
  71. « Lyon a tremblé mais jouera les 1/2 », sur lequipe.fr, .
  72. « Les Lyonnaises entrevoient la finale », sur sofoot.com, .
  73. « Les Lyonnaises rejoignent le PSG », sur olweb.fr, .
  74. « Lyon perd mais rejoint le PSG en finale », sur lequipe.fr, .
  75. « Kumagai prolonge jusqu'en 2020 », sur eurosport.fr, .
  76. « Les Lyonnaises remportent un quinzième titre », sur lequipe.fr, .
  77. « Lyon s'offre sa 6e Coupe face au PSG », sur ouest-france.fr, .
  78. « Lyon bat de nouveau le PSG en finale », sur lequipe.fr, .
  79. (en) « Kumagai remporte encore la WCL », sur kyodonews.net, .
  80. « OL remporte la 4e WCL de son histoire », sur lemonde.fr, .
  81. « G. Prêcheur : «Une incompatibilité avec Aulas» », sur lequipe.fr, .
  82. « Reynald Pedros prochain entraîneur des féminines », sur olweb.fr, .
  83. « Rentrée des classes réussie », sur coeur-de-gone.fr, .
  84. « EA Guingamp - Lyon (0 - 5) », sur eaguingamp.com, .
  85. « Lyon balaye Medyk Konin », sur lequipe.fr, .
  86. « Lyon pulvérise Konin (9-0) et file en 8es », sur lequipe.fr, .
  87. « Lyon déroule face à Lille », sur lequipe.fr, .
  88. « OL : jeu, sept, et match », sur leprogres.fr, .
  89. « Le quart bien au chaud de l'OL », sur leprogres.fr, .
  90. « Il faudra aller se qualifier à Barcelone », sur leprogres.fr, .
  91. « Lyon assure sa place en demi-finales », sur lequipe.fr, .
  92. « Kumagai est titulaire contre City », sur lequipe.fr, .
  93. « Les Lyonnaises tenues en échec par City », sur leprogres.fr, .
  94. « Une médaille pour Bronze ! », sur leliberolyon.fr, .
  95. « L'OL dérouille l'OM et remporte son 12e titre », sur sofoot.com, .
  96. « L'OL remporte la LDC pour la 5e fois », sur francetvinfo.fr, .
  97. « L'incroyable imbroglio pendant la finale », sur ouest-france.fr, .
  98. « Paris bat Lyon (1-0) : finale interrompue », sur 20minutes.fr, .
  99. « Lyon commence par un carton à Lille », sur lequipe.fr, .
  100. « Moins simple que prévu pour Lyon », sur lequipe.fr, .
  101. « Lyon déroule et se qualifie », sur ouest-france.fr, .
  102. « Les Rafettes résistent avec force (...) », sur ladepeche.fr, .
  103. « Les 15 nommées au Ballon d'Or », sur lequipe.fr, .
  104. « Sans forcer face à l’Ajax », sur ouest-france.fr, .
  105. « Lyon humilie l'Ajax », sur lequipe.fr, .
  106. « l’OL n’a pas su se mettre à l’abri », sur leprogres.fr, .
  107. « l'OL mate Wolfsburg et se qualifie », sur lequipe.fr, .
  108. « Les Lyonnaises en finale de C1 », sur sofoot.com, .
  109. « Lyon décroche son 13e titre », sur lequipe.fr, .
  110. « Lyon remporte logiquement la finale », sur ouest-france.fr, .
  111. « l’OL sacré pour la quatrième fois d'affilée », sur france24.com, .
  112. « OL. Saki Kumagai signe au Bayern Munich », sur ouest-france.fr, .
  113. (de) « Le FCB prend directement la première place après le 8-0 contre Brême », sur fcbayern.com, .
  114. (de) « Le FCB n'offre aucune chance à Cologne », sur wdr.de, .
  115. (ja) « 1-1 contre l'Australie au 1er match », sur jfa.or.jp, .
  116. (ja) « 4 points après le 2e match », sur jfa.or.jp, .
  117. (ja) « Qualifiées pour les phases finales », sur jfa.or.jp, .
  118. (ja) « Qualifiées pour la finale », sur jfa.or.jp, .
  119. (ja) « Les Nadeshiko dominent l'Asie », sur jfa.or.jp, .
  120. « Le Japon de bout en bout (0:2) », sur fr.fifa.com, .
  121. « Le Japon sur la fin (1:2) », sur fr.fifa.com, .
  122. « Le Japon fait carton plein (3:1) », sur fr.fifa.com, .
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[de] Saki Kumagai

Saki Kumagai (jap. 熊谷 紗希, Kumagai Saki; * 17. Oktober 1990 in Sapporo, Hokkaidō)[1] ist eine japanische Fußballspielerin. Sie ist Spielführerin der A-Nationalmannschaft.

[en] Saki Kumagai

Saki Kumagai (熊谷 紗希, Kumagai Saki, born 17 October 1990) is a Japanese footballer who plays for German club FC Bayern Munich and the Japan national team.[1] She plays primarily as a defensive midfielder but has also been deployed as a central defender.
- [fr] Saki Kumagai

[it] Saki Kumagai

Saki Kumagai (熊谷 紗希 Kumagai Saki?; Sapporo, 17 ottobre 1990) è una calciatrice giapponese, difensore del Bayern Monaco e della nazionale giapponese.

[ru] Кумагаи, Саки

Саки Кумагаи (яп. 熊谷 紗希 Кумагаи Саки, род. 17 октября 1990, Саппоро) — японская футболистка, защитник немецкого клуба «Бавария» (Мюнхен) и капитан сборной Японии. Чемпионка мира 2011 года, серебряный призёр летних Олимпийских игр 2012. Двукратный победитель Лиги чемпионов УЕФА.



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